Déjà à l’époque, c’était en 2010, à Beyrouth, j’avais été marqué par les jeunes filles qui, bien que voilé, n’hésitaient pas la couleur et la gaieté quand par chez nous, le balbutiement d’un immonde radicalisme religieux commençait à déployer ces sombres tentacules.
Quel contraste d’avec ses gamines de banlieue obligée de se cacher sous de sombre voile noir imposé par des hommes qui justifie par la religion leur lâcheté ne pas faire l’effort de résister à la tentation.
Et que dire de ses dames qui s’adonnent au plaisir de la chicha en pleine rue, profitant de ces petits métiers qui vous en louent une un peu partout dans les rues ?
Ça se voit que j’ai plaisir à me replonger dans mes souvenirs de voyage ?
Et le Liban, c’était juste exceptionnel comme découverte !!!
Et quelque chose me dit que vous aurez d’autres photos du Liban…
Je vous parlais il y a peu d’un collègue cadreur, opérateur prise de vu comme on dit sur les bulletins de paye, qui était devenu ami.
Dans ce métier, comme dans beaucoup d’autres, il y a ceux qui font plus ou moins bien leur travail histoire de gagner leur vie, et il y a les passionnés pour qui par et pour leur boulot.
Fred est un de ceux-là, avec lui, vous pouvez causer des heures de cadre et de mouvement de caméra, de lumière ou de matos.
Il m’avait parlé d’un de ces projets, une sorte de documentaire sur un outil de prise de vue bien particulier, qui a révolutionné la manière de filmer : Le Stedicam.
D’abord, cela à permis à Luce, pour qui la chose était initialement prévue, de revoir tous ses potes parisiens, ensuite, en guest-stars spécial, Moukmouk nous a fait l’honneur de sa présence ; il nous a avoué qu’il n’était pas pressé de rentrer dans sa forêt aussi grande que la Suisse, parce que dans son Grand Nord québécois, il y était tombé 3 m de neige en cet hiver exceptionnel !
Ce fut un bonheur que de le rencontrer ; il est à l’image de son blogue, adorable et passionnant…
Et maintenant j’ai envie de retourner au Québec !
Pff, c’est malin.
Petit regret du jour, l’on a raté de peu Marloute, arrivée trop tard, qui s’est cassé le nez sur la porte d’un restaurant fermé ! Ce sera pour une prochaine…
Bref c’était une bien bonne soirée plein de bon moment…
Je suis content, j’ai commencé mon petit mémo-réglage pour mon projet portrait panoramique, et puis aussi la présentation de la chose pour essayer de remettre dans l’ordre tous les trucs qui me passent par la tête ; histoire de cadrer un peu le machin…
Je connais mon côté velléitaire, alors je me file quelques coups de pied au cul !
Après, Je suis allé boire un verre avec des potes, c’est toujours sympa les potes…
Mais attention, Hawaï me surveille et me rappelle qu’il faut raison garder à cause que l’abus d’alcool est mauvais pour la santé ; et surtout, que bon, là faudrait voir à rentrer parce que c’est l’heure des croquettes !
Samedi soir, c’était la concrétisation de mon cadeau de Noël.
Certes, ce n’était pas le meilleur jour au regard de la fatigue accumulée ces derniers temps et du fait que je quittais juste le taf, pour me rendre à ce concert de Zaz.
J’en entends qui rigolent au fond !
Au début, j’étais assez dubitatif aussi. Je ne connaissais de la dame que son tube « Je veux », que j’aimais bien sans en être dingue, et puis, bien sûr, tous les sarcasmes dont elle est l’objet sur les réseaux sociaux…
Bon, là, c’est peut-être le Fan de la bande à Bertignac qui cause, mais j’avoue que j’ai eu du mal !
À la réflexion, je me dis que peut-être ce n’était pas dans son registre musical, pas son style, et qu’elle aurait mieux fait de refuser…
C’est donc dans un drôle d’état d’esprit, sous une pluie fine, que je me suis retrouvé à mon rendez-vous sous les fameux néons rouges de l’Olympia.
Concert complet, premier étonnement, beaucoup de recherche de billet, et peu de vendeurs…
Longue file d’attente, 3 séries de fouilles, contrôle des tickets , vigie pirate oblige et nous voilà enfin assis au balcon, pas très bien placé sur la droite, je ferais donc peu de photos…
La lumière s’éteint pour une première partie sympatoche : Scotch et Sofa.
J’avoue que, fatigué, j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans…
Chose rare pour être notés, ils reviendront vers la fin du concert de Zaz pour chanter avec elle ; il est peu fréquent que la vedette principale partage sa scène avec ses premières parties.
Bref, entracte, petite bière, un ersatz de sandwich pain de mie/jambon (mais là je pouvais plus, fallait que je mange un truc !), me voilà de retour à ma place en rêvant plus à mon lit qu’au spectacle qui allait suivre…
Scotché, je suis resté scotché ! Spectacle est bien le terme approprié, plus que concert !
Une mise en scène magnifique, excellemment produit en amont, pour créer une espèce d’hommage à Paris à travers la chanson, les siennes bien sûr, mais principalement des reprises avec une étonnante « je ne suis pas parisienne » de Marie Paul Belle ou le fameux « Paris s’éveille » de Jacques Dutronc.
Des éclairages très travaillés et des décors vidéos super bien imaginés.
Déformation professionnelle oblige, vous pensez bien que j’ai étudié cela de près. Il y a cinq Vidéoprojecteurs : Alors d’abord, pour l’ouverture puis par moments durant le concert, projection sur un rideau semi-transparent en avant scène, qui laisse apparaître dans une sorte d’effet 3d, ce qui est éclairé derrière, très sympa, ajouté à cela 3 écrans en forme de découpe de toit paris, et un dernier, grand, en fond de scène. Des vidéos et des images synchronisées, graphiquement bien imaginées donnent à tout cela un petit air de comédie musicale réussi.
Si j’ai une critique à faire, c’est sur le son, connaissant bien la salle, je sais que le problème ne vient pas d’elle.
Comme c’est trop souvent la mode avec les nouveaux artistes, le mix privilégie la puissance de la musique à la voix qui se retrouve trop derrière et en devient presque inaudible ; ce qui pour ZAZ est quand même un comble !
Il paraît que c’est fait exprès, mouais, moi je dis qu’ingénieur du son, c’est un vrai métier ! (oui je suis méchant !)
Le spectacle est conçu comme un film et s’ouvre avec la projection d’un générique et se fini avec le fameux « The End ».
Entre-temps, c’est 2 h 30 (vivi, on sort du standard moderne de 1 h 45 rappel compris !) de chanson très bien interprétée par une Zaz déchaînée et 8 excellents musiciens !
Zaz, c’est une pile électrique, elle bouge et danse dans tous les sens avec toujours un grand sourire qui engendre la bonne humeur. Change plusieur fois de costume…
Et puis moi j’aime bien ce genre de voix puissante, un peu éraillé façon titi parisienne, qui chante juste (contrairement à ce que les médisants disent ici et là – le contre-exemple étant le massacre d’hygiaphone qui passe toujours mal ! -).
Quoi qu’on en pense, c’est une vraie professionnelle du spectacle, une show woman, on sent qu’elle prend du plaisir à être sur scène et à le redonner en retour à son public.
En ce qui me concerne cette soirée était un pur délice, le petit bonheur-du-jour, même si du coup je me suis couché à une heure du matin pour me lever 4 h 30 plus tard pour aller bosser le dimanche…
Mes a priori sont tombés et je n’ai rien regretté !
Je pensais que cette semaine serait galère, pour cause de fatigue, je bosse non-stop depuis le 18, WE compris, et mon prochain jour de congé est prévu pour le 1er février.
Et en fait non !
Fatigué je le suis, mais finalement, là où je m’attendais à affronter un millier de contrariétés, je baguenaude de petit bonheur en petit bonheur. Oh rien de transcendantal ; juste des simples trucs qui font plaisir au moral.
Tiens, mardi soir, comme si je n’étais pas assez fatigué, mon côté je rends toujours service quand je peux, on ne se refait pas, m’a amené à aider un copain à déménager quelques meubles d’un 3e étage sans ascenseur jusqu’à un appart au rez-de-chaussée. Un canapé convertible, une table en bois massif, un lit et un frigo plus tard, on a été se faire un petit resto thaï bien sympathique.
On se connaît depuis la maternelle, on ne s’est jamais quitté de vue même depuis qu’il est parti habiter, avec femme et enfants, du côté Bordeaux il y a une dizaine d’années.
Il était là à mon anniversaire et m’avait offert une caisse d’un des délicieux nectars du coin.
Bref, fatigué et heureux.
Mercredi, qui devait être une journée tendu, professionnellement parlant, fut finalement relativement tranquille, et c’est avec un bonheur non dissimulé que j’ai plongé dans mon lit dès 22 heures, une fois n’est pas coutume, pour une très belle nuit pleine de douceur et de jolis rêves.
Bon, il n’empêche, vivement lundi que je me fasse une grasse mat !
Une lumière tamisée, la télé sur Arte, le César de la fameuse trilogie, les accents chantants, les dialogues de Pagnol, après une journée moyenne, un petit whisky à la main c’est le deuxième bonheur-du-jour.
Le premier je le dois à une grande amie qui m’a envoyé un mail intitulé : « C’est pour toi » et contenant une offre d’emploi qui m’a bien fait sourire ; quelques années avant, j’aurais été assez fou pour postuler !
Dommage que ce ne soit que pour 7 mois…
( comme le lien risque de disparaitre, une petite copie d’écran)
Il y a des journées de merde ! C’est un peu le résumé de ce lundi dont je vous passe les événements, divers et variés…
Juste le dernier gag pour l’exemple : du monde à manger le soir, une fondue neuchâteloise, c’est de saison. En bons Suisses qui se respectent, deux vrais réchauds à mèche sont la maison et le plein d’alcool (des réchauds, pas encore des convives !) est bien fait ; je n’ai toujours pas compris pourquoi, aucun des deux n’a accepté de s’allumer ! J’ai bien pensé que n’ayant pas servi depuis longtemps les mèches se soient racornies, que nenni, elles étaient bien imbibées ; mais rien à faire !
J’ai même testé l’alcool, il brûle bien !
Heureusement, le frère a dégotté un vieux Butagaz de camping dans la cave, sauvé !
Et cette fondue, en bonne compagnie, était un vrai bonheur, tout comme ce whisky partagé en fin de soirée…
Aujourd’hui, mardi banal et par rapport à hier c’est déjà bien, la sagesse voudrait que j’imagine que mon petit bonheur sera ce soir en rentrant, Hawaï m’attendant derrière la porte venant chercher le câlin, heureux qu’il soit de me retrouver…
Aujourd’hui, retours chez mon gentil client dont je vous causais hiers. c’était les vœux de la patronne aux personnels, un grand classique du début d’année.
« Je veux remercier tout le monde pour les réussites de 2015… Bla-bla-bla… Sans vous, rien n’aurait été possible… Bla-bla-bla… Tous les services ont été formidables… Bla-bla-bla… Pour 2016, il faudra faire encore mieux… Bla-bla-bla… Heureusement il y a un jour de plus… Bonne année à vous tous et profitez bien du buffet ».
Micro et caméra coupée, j’ai fini mon taf, et effectivement le buffet est top, ben oui, tant qu’à faire…
Alors que je sirotais une coupe de champagne et une galette délicieuse, mon client arrive avec un sac, en me disant que puisqu’il savait que je revenais il m’avait mis dans la liste du personnel pour le cadeau de fin d’année (ou plutôt du début). Force d’avouer qu’ils ne se foutent pas de la gueule du monde. Un petit crémant rosé bordelais (le seul truc sur lequel j’ai un doute…) une collection d’huile parfumée, un moulin de fleur de sel de l’île de ré, un foie gras…
De quoi ce faire pas mal de petit bonheur…
En toute objectivité, je pense que c’est une bonne taule !
Je crois bien que ce petit café bu ce matin, accoudé au zinc d’un troquet de Montrouge, juste avant d’aller bosser, fut le véritable bonheur-du-jour, tant je savais que ce qui m’attendait serait galère…
J’en suis encore à me demander comment, au final, tout s’est bien fini ; c’est aussi, un petit peu, ce qui fait la magie de ce métier.
Et si avec l’âge, expérience aidant, je devrais être de plus en plus zen, c’est en fait le contraire qui se passe…
Bosser aujourd’hui n’était pas une sinécure ni un réel plaisir ; par contre, malgré le froid piquant, y aller à vélo, 25 minutes, cela m’a mis malgré tout de bonne humeur.
C’est sympa le vélo pour se rendre au taf…
Et puis, si par grande lâcheté je n’avais pas accepté ce boulot, je serais resté dormir, n’y aurais pas été sur mon fier destrier et aurais dû vous raconter un autre bonheur-du-jour…
la vie d’une exposition est jalonnée de rencontres intéressantes, amusantes et des fois étonnantes.
Ainsi ce mail que j’ai reçu :
Salut Gilles.
Pour mon anniversaire( 60)..j ai été invité dans un resto à clamart ou se trouve ton expo.
Cela m’a parlé tout de suite et ayant demandé qui en était l’auteur, je me suis vu remettre ton livre….et là gag! Tu ressemblais beaucoup à quelqu’un avec qui j’ai été au lycée M. puis ensuite en médecine…..si cela te dit qq chose….Les soirées de la rue T. et qqs jours à Jullouville…..
Tu es donc le frère de D. ( adn visuel)..dont je n’ai plus de nouvelles depuis…85…
J ai arrêté la médecine en Australie en 2001 et depuis je cherche ma voie( passion) je suis un peu aventurier…je m’intéresse par ailleurs à la photo. Ce serait bien de se rencontrer ( j’accompagne mon père en fin de vie à Clamart pour le moment) pour partager souvenirs …et présent de la passion de la photo).
Quand à D. …il parlait bcp de la suisse à l’époque…….Est il la bas..?
J’ attache bcp d’importance aux rencontres de synchronicité et j’aimerai comprendre pourquoi je viens de t’attirer dans mon monde…
The physical world is really small….par ailleurs..
Non, mais quelle gabegie ! Quand je vois cela mon sang ne fait qu’un tour ! Mais regarder moi ce gaspillage !
Tiens je préfère ne même pas en parler tellement cela m’agace…
À la place juste vous raconter mon petit bonheur-du-jour : avoir pu efficacement (du moins c’est bien parti pour !) rendre service à une amie sur un problème, dont on peut dire qu’il lui prenait la tête, au sens propre comme au figuré…
Cet exercice d'écriture et ce “Planet” vous sont proposés par Gilsoub.
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