mercredi, 12 septembre 2012

Parce que…

Parce que ce lundi était une belle journée et la soirée tout aussi agréable. En fermant mon livre et en éteignant la lumière, je pensais tomber du sommeil du juste, parce que j’ai presque toujours bien dormi.

Parce qu’en fermant les yeux, cette première pensée s’est imposée et parce qu’elle en a appelé d’autres, je n’ai quasiment pas dormi. Parce que soudain je me suis inquiété, pour moi, pour d’autres qui sont chers à mon coeur. Parce que mon esprit ne voulait plus plonger dans le royaume des songes. Dehors j’ai entendu la pluie qui plic-ploquait dans ma tête.

Parce que trop peu de sommeil, et parce que ce rideau d’eau à l’extérieur, le jour se présentait sombre. 

Parce que le jour se présentait sombre, j’ai eu envie de pleurer.

Parce que l’on a beau digérer, accepter, faire avec, inéluctablement un jour il faut faire ses comptes. Parce que cette année a été mouvementée, côté coeur comme coté boulot. 

Parce que j’ai aimé et été aimé, parce que j’ai été heureux, parce que j’ai été triste, parce que j’ai failli détester et m’y suis refusé. Parce qu’il n’y a pas de responsable, et que nous sommes tous responsables. Parce que c’est la vie…

Parce que le boulot est de moins en moins intéressant, parce qu’il est de plus en plus rare, parce que nombre de mes employeurs déposent leur bilan. Parce que la vie d’intermittent du spectacle n’est pas aussi simple que l’on pense…

Parce que je vieillis et que je sais que c’est inéluctable. Parce que, un moment, je me suis cru plus jeune dans les yeux d’une autre, et qu’aujourd’hui, dans ma glace, les yeux dans les yeux je ne peux pas me mentir.

Parce que, quoiqu’on en pense, les remises en question ont été nombreuses cette année. Parce que je n’imagine plus la famille, le travail, l’amour, le sexe de la même façon. 

Parce qu’il y a eu des rêves et de l’espoir, mais aussi des déceptions et amertumes.

Parce que ce mardi matin le ciel est gris, je doute, j’ai peur, je cafarde. Parce que dans tout ce gris, quelle femme voudrait de moi ? Quel employeur voudrait m’embaucher ? Quel avenir ? Parce que là, à 10 h du matin, j’ai tout envie de laisser tomber…

Parce que j’ai la boule au ventre et un noeud dans la gorge, pourtant je suis seul (© Desproges!). 

Parce que je sais que c’est passager, que cela va passer, qu’il va bien falloir, un coup de fil pour du taf, un joli sourire dans la ville, ou un beau décolleté, ou les deux, plein de ces petits plaisirs qui pimentent la vie.

Parce que j’ai dans le crâne une chanson de Renaud  « J’ai la vie qui me pique les yeux », , que je la partage sur Face de chèvre et que j’apprends que tout cela résonne étrangement avec le billet d’une amie sur son blogue.

Enfin parce qu’après la pluie vient le beau temps, parce que je n’ai aucun regret, sauf peut être d’une petite robe rouge…

Parce ce que tout cela : mardi était une journée de merde…

Enfin par ce qu’une amie m’a dit

« Tu as déjà été surpris par le bonheur, tu es donc apte à l’être, tu le seras donc encore un jour ;-). »

Parce que c’était hier et qu’aujourd’hui est un autre jour, ainsi va la vie…

Parce quoiqu’il en soit, j’aime la vie !

Parce que j’ai toujours des rêves !

Parce que j’ai toujours été un pessimiste optimiste…

Parce que tout simplement, je fais partie du clan des vivants 

sol

Aujourd'hui, la cinquiéme personne à qui vous parlez…

Il m’aura fallu attendre 18 h 30 pour avoir une cinquième personne à qui parler. Il y a des jours comme cela. Dans la journée, mon frère, ma mère, et puis c’est tout, ah si un potentiel employeur qui n’était pas sur sa boite vocale. 3 personnes en tout et pour tout… 

Et puis un bistrot et quelques potes, histoire de… et donc le cinquième est Mimile…

(219/366)


D’autre 366 à prise rapide…