samedi, 2 février 2013

Aujourd'hui, fesse-mathieu…

Alors, au diable l’avarice, je ne jouerais pas les fesse-mathieu ; ni la place, ni les octets ne me manque. 

Aujourd’hui, comme demain, et jusqu’au 5, les «Aujourd’hui» vont par deux qu’ils soient réel ou obsoléte.

Vous auriez pu penser : « Le bougre, il s’économise d’un seul billet pour deux contraintes».

Que nenni, il y aura bien deux billets différents, un par catégorie ;-)

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Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes

Aujourd'hui, par deux…

Aujourd’hui, comme demain, et jusqu’au 5, les «Aujourd’hui» vont par deux qu’ils soient réel ou obsoléte, alors au diable l’avarice, je ne jouerais pas les fesse-Mathieu ; ni la place, ni les octets ne me manque. 

Vous auriez pu penser : « Le bougre, il s’économise d’un seul billet pour deux contraintes».

Que nenni, il y aura bien deux billets différents, un par catégorie ;-)

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D’autre 366 à prise rapide…

Crépuscule…

© crédit photo : Randover

© crédit photo : Randover

— C’est beau non ?

— Ben c’est comme tous les soirs

— Oui bon, mais n’empêche que c’est beau !

— Si tu veux…

— Mathilde ?

— Oui Marc ?

— Je crois que je t’aime…

— Ah…

— Dès le premier jour, quand mon regard a plongé dans le tien…

— Tu as décidé de te mouiller !

— C’est malin, mais tes yeux sont comme l’océan…

— Quoi ? Tu trouves que j’ai l’air drogué ? Ah, Ben, bravo !

— Ben nan, pourquoi tu dis cela ?

— Ils ne sont pas orange mes yeux, regarde l’océan il est orange là, non ?

— Ben oui, mais… heu…

— Ben quoi, t’es bizarre comme mec, tu veux plonger dans des yeux orange ?

— Nan, mais c’était poétique, tes yeux… l’océan… tout cela…

— Ah, si c’est de la poésie, alors, continuons à rêver en regardant l’astre darder ses rayons mourant sur nos deux frêles silhouettes…

— Heu, Mathilde, tu es mon soleil, c’est ce que je voulais te dire, tu me chauffes le cœur…

— T’es certain que c’est le cœur ? J’ai comme idée que c’est autre chose…

— Tu es aussi rayonnante que…

— Celui que l’on regarde se coucher… Je vois, dis-moi Marc, en faite je suis ton soleil et tu voudrais te coucher avec moi, et qu’au crépuscule, entre chiens, je vois ton loup ? Et je parie même que tu serais heureux de voir le lever de ma pleine lune ? Nan ?

— Mathilde, tu sais que tu es chiante ?

— Oui Marc je le sais, il parait que c’est ce qui fait mon charme !

— Heu…

— Tu vois Marc, le soleil disparaît dans l’océan, il va faire nuit, et moi, telle l’étoile je vais filer…

Mathilde déposa un baiser sur les lèvres de Marc et s’évapora dans la brise fraîche qui se levait.

Elle n’entendit pas l’unique adjectif que prononça Marc ; il valait mieux…

— Allô ? Carole ? Salut, c’est Marc, tu fais quoi ce soir ? Je repense à la première fois que mon regard a croisé le tien…

Les vacances ne faisaient que commencer…

————-

Ma participation aux Impromptus de cette semaine : 

Imaginez des rêves ou des réalités pour des personnages de la photo, qui dialoguent, monologuent ou songent… en prose ou en vers.
Utilisez le plus possible de termes évoquant la fin du jour pour cet opus…