Au fond du Galetas…

Je lui ai laissé ma place.

Jolie femme, son bébé porté devant dans un sac kangourou. Si j’avais eu un enfant, je crois que j’aurais aimé le porter ainsi, à son contact direct, en face-à-face…

Il a au moins six mois, ce n’est plus un nouveau-né. Les yeux grands ouverts du bébé qui découvre la vie ; il regarde partout, nos regards se croisent, il s’arrête, me fixe, un grand sourire puis replonge dans les yeux de sa mère. Ces deux-là se causent, c’est indéniable, tendresse d’une main maternelle dans les cheveux, petit mot doux sussurés.

Il colle sa joue à la peau de sa mère comme pour mieux s’imprégner d’elle, puis repart dans son exploration visuelle, recroise mon regard, me sourit et retourne au réconfort de sa maman…

J’imagine, toutes les synapses qui se connectent, tous ces moments d’apparence anodine qui construit le petit d’homme de demain…

Juste un beau moment d’une journée…