jeudi, 28 novembre 2013

Higelin…

Ah ! Mes aïeux ! Quel concert ! Certainement un des meilleurs auquel j’ai assisté ces derniers temps !

Higelin aux Zéniths ! 2 h 45 non-stop de pur bonheur dans une salle surchauffée !

Seule la sono laissait à désirer ce qui pour le lieu et l’artiste frôle la faute professionnelle de la part de l’ingénieur du son !

Il a la pêche l’ancien, et si c’est la quatrième fois que je le vois, je n’hésiterais pas une cinquième ! 

Sa voix est là, ces mots toujours aussi tranchants et son humour corrosif !

Un mélange du dernier album et des vieilles chansons avec un orchestre digne de ce nom et encore Mahut au percu !

En Guest stars, son complice Philippe Serra est venu tenir la basse sur un bon Blues.

En suite l’on a eu le droit à Sandrine Bonnaire pour chanter sa partie sur l’excellentissime duo d’Ange Heureux !

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Sandrine Bonnaire qui pour l’occasion a pris aussi la camera pour filmer un portrait de l’artiste. J’ai hâte de voir la chose. En bon professionnel qui ce respect, cela m’a amusé de voir cette charmante cadreuse en robe moulante et talon aiguille ;-)


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Après l’incontournable Champagne repris en chœur par la foule, le monsieur à fait mine de partir et fait un peu durer le rappel, il y a des choses qu’il doit savourer ;-)

C’est donc avec la pêche qu’il a finie avec une version endiablée d’irradié et la présence surprise d’Izia venu jouer les accompagnatrices avec cette voix juste qui me fait à chaque fois penser à Janis Joplin…

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Bref un bien beau spectacle qui m’a mis une frite d’enfer !

Politiquement incorrect...

Souvent mon boulot m’amène à travailler avec des partis politiques de toute obédience. Je ne le fais pas par idéologie, mais juste professionnellement. Il n’y en a qu’un seul pour qui j’ai refusé toute collaboration ; une sorte de droit de réserve !

Il y a une chose de constante chez ces gens-là, qu’il soit de gauche ou de droite, dès qu’il s’agit de leurs communications, c’est cette espèce de patricotage[1] permanents entre des gens du même bord et qui sont censés aller dans le même sens. 

Je l’ai encore constaté hier soir à la mutualité dans un meeting censée réunir la gauche dans un même combat contre le racisme.

Une suite de politique de haut vol se sont succédé derrière le micro, en de belle envolé lyrique plein de concetti[2] , sur le refus de la stigmatisation quelqu’elle soit et puis là, au détours d’une phrase, un tacle dans les gencives d’un de ceux qui se soir est appelé camarade, une guéguerre interne qui fait bien souvent le lit de ceux que l’on est justement venus combattre…

Et puis, pour la défense des valeurs de la république, j’aurais bien aimé aussi que l’on invite des gens pas forcément catalogués à gauche. Que ce soit un rassemblement républicain, pas un rassemblement de gauche. Peut-être cela aurait-il offert plus de crédibilité ?

Mais bon, tout combat devant forcément être récupéré… 

je voulais allez manifester pour la défense de ses valeurs, cela devait être le 8, et puis j’apprends qu’une autre manif par d’autres organisateurs est prévue le 30, et peut même une le 7 ? 

Où est le sens du mot républicain si personne n’est capable de faire un effort pour une grande manif commune dont il ne serait pas forcément l’instigateur ? 

Je n’y comprends plus rien…

Je rêvais d’une manif sans drapeau de partis, de syndicats, d’association, quelle qu’elle soit, juste des citoyens rejetant la haine de l’autre, avec des slogans non partisans…

Deux camps pour une même idée, deux manifs au lieu d’une seule avec deux fois plus de monde…

On me dit, mais tu comprends le 8  «Les associations l’ont accueillie avec méfiance parce que certains de ses initiateurs militent au Parti socialiste.»

Alors que le 30 c’est organisé par SOS Rascisme et les syndicats, qui, c’est bien connus n’ont rien à voir avec le PS, on est certain de ne pas rencontrer un militant socialiste dans les organisateurs… C’est du 100% apolitique !

Ne serait-ce pas juste parce qu’ils sont vexés de ne pas avoir pris l’initiative les premiers ? 

De se faire déborder par des petits jeunes sans structure ? 

Au lieu de les aider, on leur fait concurrence…

Vous dire que je suis dégouté de ces querelles de chapelle…

Je crois bien que je vais rester au chaud chez moi au lieu d’aller battre le pavé… 

Découragé que je suis…

Dommage…

Notes:

[1]Patricotage : intrigues, petites menées.

[2] Concetti : Pensées brillantes, mais que le goût n’approuve pas.