dimanche, 5 janvier 2014

Vagues…

Les pieds sur terre je rêve de mer

les pieds en mer je rêve de terre

des faisceaux de lumière caressent les vagues

et de ces reflets, sûr qu’ils me draguent

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Indésirable…

La plaie des blogues, c’est sans hésiter le spam dans les commentaires !

Pour le combattre, les différents moteurs utilisent divers plug-ins pour les repérer et les mettre de côté.

Sur Dotclear, l’antispam est constitué de plusieurs entités allant du blocage par mot-clef (perso, il y a beaucoup de mots anglais dans le mien !) jusqu’à diverses listes noires d’IP ou autre.

Si ce système est relativement efficace, je trouve qu’avec le temps il se permet certaines privance[1] bien désagréables. Figurez-vous que sur mon propre blogue, de plus en plus souvent, quand je réponds au commentaire Monsieur me met en quarantaine !

C’est plus particulièrement le filtre Lookup, sensé allez chercher dans une base de données les IP des spammeurs. Du coup, c’est quasiment sur tous les sites sous Dotclear que je suis blacklisté.

J’aurais un fournisseur d’accès un peu étrange, peu connu, je pourrais comprendre, mais là, il s’agit juste d’Orange. Alors je ne doute pas que des IP de chez eux ont pu servir à spammer, mais actuellement j’en suis quasiment à une IP par semaine ce qui m’oblige à redémarrer la boxe pour en avoir une nouvelle.

Bizarrement, Niou est aussi souvent blacklisté dans ses commentaires, quand elle utilise un réseau Orange. De là à penser qu’il y a un truc (vengeance ou bizness) qui se joue entre le géant des télécoms et les gestionnaires de Lookup, il ne m’en faudrait pas beaucoup tant la chose me paraît étrange !

Pour les dotcleariens, j’ai bien essayé de mettre en début de liste comme conseillée par une éminence grise il y a peu le plug-in whitelist comment, mais sans résultat probant…


(335/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici



Notes:

[1] privance : Familiarité particulière.

La récréation…

« Bonsoiiiirrrr», c’est un peu le souvenir que j’ai de lui, remontant à mes lointaines études de cinéma quand il présentait le ciné-club ; ses phrases à rallonge où il en rajoutait plus que nécessaire dans les adjectifs gratifiant pour rendre encore plus belle les stars du grand écran. S’il en énervait certains, moi j’adorais ! En dehors de se style bizarroïde, on sentait le coté potache de la chose, le genre je m’amuse très seconds degrés alors à la mode à cette époque bénite ! De plus, il ne disait pas de connerie et maîtrisait bien les sujets qu’il présentait, ce qui est loin d’être le cas de tous les chroniqueurs d’aujourd’hui !

Vous l’aurez deviné, je parle de Frédéric Mitterrand. Et si je vous en cause, c’est qu’il a été ministre de la Culture. Pour être honnête, à mes yeux, il a été un bon ministre, dans le sens où d’abord, la culture il connaissait (j’ai des doutes sur un Toubon ou d’un Léotard par exemple), réalisateur lui-même, journaliste, écrivain il fait partie du sérail et s’il n’a pas fait beaucoup fait avancer les choses, au moins il a su faire le nécessaire pour, au minimum les maintenir, ce qui pour un gouvernement de droite où ce milieu est bien souvent considéré comme un dangereux vivier gauchiste à éliminer de toute urgence, est une gageure pas facile !

Donc ce fut un « bon» ministre, à la différence de « grand». Mais les « grands» il n’y en a eu que deux en France, un de droite et un de gauche. Malraux et Lang, deux personnages à qui l’on doit d’avoir encore un théâtre vivant, un cinéma qui existe, des musées qui tiennent la route, bref une vraie culture pas complètement marchandisé.

Là où je veux en venir, c’est que j’ai fini de lire «La  récréation», le dernier livre de Frédéric Mitterrand sorte de journal intime de sa vie au ministère durant les 3 ans où il fut ministre. Outre le fait qu’il écrit bien, ce qui n’est pas un mal par les temps qui courent, l’intérêt de cet ouvrage est le point de vue d’un non-politique plongé dans le marigot d’un monde qui joue plus sur les connivences et les calculs politicards que sur le sens commun et le bien général. Comme il se surnomme avec ironie, regardez « Rantanplan» perdu dans une réunion syndicaliste dont il ne manie pas les codes, us et coutume, ou « Rantanplan» venant naïvement, tout sourire, à la fête de l’huma après y avoir été chaleureusement invité avec insistance par les organisateurs et être exfiltré par les services de sécurités devant les huées et la violence des militants réquisitionnés pour l’occasion.

« Rantanplan» apprenais la dure loi du métier, coup monté et autres chausse-trappes pour faire de belles images aux 20 heures.

Comme il le dit lui-même, bien heureux de reprendre sa vie après cette récréation de 3 ans, de retrouver, hypocrisie suprême, des amis qui étrangement ne l’étaient plus ou en tout cas pas au vu et sus de tout le monde durant cette période.

Penser que l’on n’a fait un certain nombre de choses positives et regretter de ne pas avoir pu en mener d’autres à bien.

Sans forcément adhérer à tout son bilan ou ces idées, j’ai beaucoup aimé ce regard de l’intérieur de nos institutions du pouvoir, raconté avec sincérité, humour, voir ironie par quelqu’un qui n’en est pas issu, un peu là par hasard et qui fait de son mieux en fonction de ses convictions propres…

Bref un beau témoignage intéressant…


“La récréation” - Frédéric Mitterrand - Robert Lafont