samedi, 18 janvier 2014

Sur la crête...

Souvenir Mauritanien, plaisir de s’arrêter en haut d’une dune, vertige du désert,c’était en 2002…

En haut des dunes...

Les fâcheux…

Il y a de fâcheux turlupins[1] que je côtoie trop souvent, ils m’énervent tellement que je ne préfère pas en parler plus que cela ; ils sont capables de plomber l’ambiance et en ce moment, j’ai juste envie d’être joyeux !  ob/

(348/366)

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Notes:

[1] Turlupin : Homme qui fait des allusions froides et basses, de mauvais jeux de mots.

Billie...

Je vais vous faire un aveu politiquement incorrect : « J’aime bien Anna Gavalda» !

Oui je sais, c’est abrupt comme révélation dans un monde où il est de bon ton de descendre les auteurs soi-disant « populaires» (comme si c’était une injure !) comme Gavalda ou encore Marc Levy (ah non, là c’est un mauvais exemple, je n’aime pas !) et de porter aux nues un Michel Ouelbeck ou une Amélie Nothomb dont pour ma part je ne vois leur talent que dans la manipulation médiatique où ils excellent plutôt que dans la suite de phrases qu’ils écrivent et censé représenter des chefs-d’œuvre vénérés par la presse tout entière.

Toute cette intro pour vous conter le fait que je viens de lire « Billie», le petit dernier de Galvada et que le moins que je puisse déclarer, c’est qu’il me laisse sur ma faim. 

Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié ; je n’ai pas eu à me forcer pour le finir. Je ne peux pas non plus expliquer que j’ai adoré, j’avoue avoir eu du mal avec le style volontairement vulgaire de la narration.

Ce roman parle de la rencontre, la dérive et enfin de la rédemption, entre Billie, née dans la pauvreté, vécu dans la violence de parents qui ne s’occupait pas d’elle, habitant en caravane dans un camp de bohémiens, et de Franck jeune homosexuel solitaire dont le père bourgeois est un digne représentant des extrémistes de droites catho et complotiste (ce qui a d’ailleurs valu à Anna Gavalda, lors de certaines dédicaces à des actions ridicules de « la manif pour tous» ).

Après un accident lors d’un périple en montagne, blessé au fond d’un ravin, Billie raconte leur histoire à une étoile dans le ciel. Depuis leur copinage sur fond d’« On ne badine pas avec l’amour» du brave Musset, de discussion sur les réelles intentions de Camille et de Perdican, sur lequel des deux a raison, jusqu’à cette randonnée peut-être tragique…

Et elle cause, elle cause avec son langage à elle, cet idiome qui se veut celui du peuple, des banlieues pauvres, des gens perdus. Et là, désolé, mais cela sonne faux, ressemble à une caricature. Peut-être est-ce le parlé vrai, mais soit il est trop « parlé» pour être littéraire, ou alors est-ce plutôt l’interprétation qu’en fait quelqu’un de lettré, et cela ne colle plus du tout.

Autant inventer une langue qui soit belle, mais qui fait comme si…

N’est pas Audiard ou Frédéric Dard qui veut…

Un peu le sentiment que ce livre a été écrit trop vite.

J’en reste sur une impression mitigé en espérant qu’elle fera mieux la prochaine fois !