jeudi, 17 avril 2014

Bienvenue en Suisse...

Arrivé pour l’heure de l’apéro, salué de l’autre coté du lac par les pré Alpes et les trois Bernoise d’un coté et le mont-Blanc de l’autre ; l’air de rien à vol d’oiseau il n’y a pas loin de 200 bornes !

Le mont Blanc vue de Neuchatel

Moelleux…

Objet de confidence, parait-il, réceptacle à larmes des fois, des jours on peut le partager et d’autre on joue avec en solitaire.
On le sert très fort quand sur lui reste des fragrances de l’être aimé, et puis, le plus souvent, soyons honnête, qu’il soit dur ou mou, il est juste un confortable compagnon de sommeil…


Ce mois-çi : Juliette ; la chanson du jour : Sur l’oreiller

(077/397)

Venez nous rejoindre sur les 397 chansons à prise rapide

Au revoir là-haut…

Il y a des gens ordinaires qui ont de la chance dans leur malheur…

À moins que ce soit le contraire, du malheur dans leur chance…

Albert est certainement un de ceux-là, du genre craintif, qui ne demande rien à personne et fait où on lui dit de faire.

La Grande Guerre est finie ou presque, lui a survécu, quelques blessures, mais c’est tout. En 4 ans il a tout vu, les morts, la haine, la peur, la souffrance, toute l’horreur du premier conflit mondial, et là, paf, à la veille de l’armistice, à cause du Lieutenant d’Aulnay-Pradelle, un officier un peu trop orgueilleux et pas franchement honnête, il meurt !

C’est ballot non ?

Encore plus ballot, finalement il est ressuscité par un camarade de jeu, Édouard, qui du coup y laissera une partie de lui-même…

Des destins qui se croisent dans un drame tragicomique sur fond de fin de grande guerre de héros à sanctifier et d’arnaque nationale !

Des petits et des gros mensonges qui entraînent les uns et les autres dans des histoires pas vraiment claires !

Difficile d’en dire plus sur «Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre s’en dévoiler ce qui fait la substantifique moelle de ce livre. Un Goncourt mérité ; moi qui en général fuis les prix littéraires que je considère plus souvent en magouilles inter-éditeur à but commercial qu’en réelle récompense artistique. Il n’y a qu’à voir, on a bien donné le Renaudot à Begbédé !

Un très bon moment que ce livre, des rires et des larmes assurés ; je vous le conseille…


Au revoir là-haut - Pierre Lemaitre
Ed.Albin Michel