jeudi, 14 août 2014

Ce n'est pas aux vieux singes...

Je suis fan de la version cinématographique, j’avais adoré la pièce de théâtre, alors quand j’ai vu le livre dans la bibliothèque de ma mère, je l’ai immédiatement emprunté.

J’étais curieux de connaître l’original d’« Un singe en hiver » d’Antoine Blondin.

Je pense qu’il n’est nul besoin de vous en faire le résumé (il est ici au cas où) tellement s’est devenu un classique grâce au film d’Henry Verneuil et au dialogue d’Audiard.

Pour être honnête, j’ai eu du mal à me mettre dedans, question de style, longue phrase, très ampoulée et verbeuse, très année 50 je dirais.

Et puis, et puis… Au bout de quarante pages on est littéralement pris par la rencontre hors normes entre le jeune père perdu, Gabriel Fouquet avec le vieil Albert Quentin, patron d’hôtel, ancien militaire et ancien alcoolique.

Le roman s’attarde beaucoup plus sur la dimension psychologique des deux personnages que ne le fait le film, on s’y attache d’autant plus. Côté dialogue, la langue de Blondin se marie fort bien avec celle d’Audiart, au point que certains que je pensais de ce dernier sont en fait dans le bouquin comme le fameux : « Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l’ivresse ! » Ou la scène de ménage avec Suzanne.

Ça fait drôle de voir qu’au fil de la lecture Gabin et Belmondo semble coller au personnage comme si le livre avait été écrit pour eux au point qu’ils semblent irremplaçable même si dans la pièce de théâtre, Eddy Mitchell et Fred Testot sont excellents.

Au final une très bonne surprise dont l’adaptation cinématographique reste très fidèle, ce qui est plutôt rare, il faut bien l’avouer.

Celui qui retrouve dans le film « Touchez pas au Grisbi » le polar au titre éponyme de Simonin, à bien de la chance…




Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : Ça fait drôle.

(196/397)

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