Au fond du Galetas…

Alors, le voilà ce jour tant attendu par tous les éditorialistes politiques, le monde de l’édition et autres voyeurs patentés ? 

La sortie d’un livre^[1] dont l’on devine la méchanceté et la vengeance, la haine d’une femme bafouée dont les propos sur celui qui fut son amant perdent de fait toute crédibilité. Quoiqu’elle dise, mensonge ou vérité, il y aura toujours cette suspicion de revanche et donc de bobard.

En dehors de l’abjection que je porte à ce genre de déballage public qui ne devrait jamais quitter la sphère privée, il est juste regrettable qu’a des fins purement rancunières et financières (n’en doutons pas) cette dame se permette de prendre le risque d’ébranler la république dans son ensemble, pour somme toute, une banale histoire de cul, un mauvais marivaudage dans les règles de l’art, ni plus ni moins ; la position sociale des protagonistes ne change rien à l’affaire, un cocu est un cocu…

Au pire, encore eut-elle sorti son récit à la fin du quinquennat qu’elle en aurait certainement été remerciée par nombre de candidats, tout partis confondus…

Je trouve le procédé affligeant de la part d’une personne qui a toujours et systématiquement attaqué en justice les journaux qui relataient sa vie privée…

Quel manque de dignité pour celle qui déjà fut ridiculisée en place publique ! Quelle piètre revanche !

Enfin, en période de crise, à une époque où chacun râle, souvent à juste titre, pour le moindre euro en plus à dépenser, voilà que les gens du peuple sont prêts à mettre 20 euros (tarif de ce genre de livre en générale) pour ce truc. Je ne veux pas dire, mais pour ce prix, hors promotion, vous avez au moins un an de PQ triple feuilles, quadruples conforts, bien plus doux  et agréable pour se torcher le cul !

Ce mois-çi : Charles Aznavour ; la chanson du jour : Ce jour tant attendu.

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