dimanche, 26 octobre 2014

Écrire...

Moi j’tricote des mots, les couds en phrases, tente le patchwork de sentiment pour en faire des histoires que j’espère belle et agréable à lire…

Quoi que cela fait longtemps que je n’aie plus détricoté quelques maux pour vous faire rire ou pleurer ; manque d’inspiration, paresse, va savoir…

Je sais qu’un jour cela me reprendra  et que la plume glissera à nouveau sur le papier… 


Ce mois-çi : Barbara ; la chanson du jour : Moi je tricote.

(268/397)

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Par la fenêtre de la chambre (83)...

À Malte nous avions loué un petit appartement de deux chambres plus un salon pour nous quatre. Nous n’étions pas sur le front de mer et c’est bien dommage pour la vue de la chambre, qui avouons-le n’était pas fameuse.

Vue de la chambre Sliema (83)

D’un autre côté, le peu de temps que nous y avons passé était surtout consacré au sommeil…

Sliema, ancien port de pécheur est devenue une petite cité balnéaire, sis juste en face de La Valette, la capitale maltaise.


Sliema

En pleine expansion, de vieux immeubles côtoient des bâtiments modernes ; sur les 5 km de front de mer, nombreux sont les chantiers.

Sliema

La plupart des hôtels et des restaurants s’y trouvent et il est très agréable de déambuler sur la promenade en fin d’après midi et le soir venu, de s’arrêter à une terrasse pour manger ou boire une Cisk, bière locale gouleyante à souhait.

Sliema

Pour se rendre à La Valette en journée, il suffit de prendre la navette maritime pour un petit quart d’heure de navigation…

Sliema

L'oubli…

Étrange sensation que d’avoir l’impression à la lecture d’un premier roman, de découvrir un grand auteur en devenir. C’est un peu la perception que j’ai eue à la lecture de « L’oubli » de Frederika Amalia Finkelstein.

Étonnant livre que j’ai beaucoup de mal à résumer simplement ; pas vraiment une histoire, plutôt une longue réflexion sur la vie, la mort, le passé et le devoir de mémoire.

Le mieux est encore de vous recopier la quatrième de couverture :

L'oubli

« Je m’appelle Alma et je n’ai pas connu la guerre. J’ai grandi en écoutant Daft Punk, en buvant du Coca-Cola et en jouant à des jeux vidéo sur la PlayStation 2. Un jour, j’ai appris que mon grand-père avait fui la Pologne quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, avant la Shoah. Ce mot m’a longtemps agacé : son côté spectaculaire. Mais vendredi soir, quand je me suis retrouvé face à la petite-fille d’Adolf Eichmann et qu’elle n’arrivait pas à se remémorer le nom du camp d’Auschwitz, j’ai ressenti comme une douleur – elle a duré quelques secondes. Je me suis rappelé l’exergue de « Si c’est un homme » de Primo Levi : “N’oubliez pas que cela fut, non, ne l’oubliez pas” ; je crois que je veux faire exactement le contraire. Oublier tout. »

Écrit à la première personne on est dans la tête d’Alma, suivant le fil de ses multiples pensées, passant des fois du coq à l’âne, tout au long d’une longue promenade à travers Paris.

Une écriture à la mitraillette, des phrases en rafale, un style assez déroutant au premier abord pour une réflexion parfois dérangeante qui au final ne laisse pas indifférent.