Au fond du Galetas…

Il fait beau, il fait bon, un joli air d’été indien sur ma plage normande. 

Je fais ma petite promenade méditative, comme souvent quand je suis ici. Je suis bien, serein…

Je pense au monde, à ma vie, aux gens que je croise, à ceux qui disparaissent, ceux qui viennent et ceux qui fuient…

Et puis je songe à ce lieu qui au fil du temps est devenu si important pour moi, une sorte d’ancrage…

Elle en a vu cette plage. 

Mes jeux d’enfant il y a longtemps déjà quand je faisais des châteaux de sable et des tyroliennes au club Mickey. 

Des parties de rugby ou de foot ou encore du frisbee. 

Je l’ai parcouru de long en large, de Carole à Saint Pair, de jour comme de nuit, sous la pluie ou le soleil, seul, à deux ou en groupe. 

J’y ai ri, j’y ai pleuré…

J’y ai gueulé mon désespoirs et aussi mes espoirs…

J’y ai échangé un premier baiser, des promesses…

Je m’y suis pris des râteaux et j’y ai même fait l’amour…

J’ai rêvé sous les étoiles et fait des voeux pour les filantes…

j’y ai été triste à certaines réminiscences et heureux à d’autre.

J’y ai fais, si ce n’est la meilleure, une des plus importantes de mes photos.

Plein de beaux souvenirs pour la plupart, peu de regret au final.

Comme chaque fois que je viens là, je sais qu’il y aura du monde dans ma tête, des vivants et des morts, des amis et des amies, et si aujourd’hui vos oreilles ont sifflé, sachez que j’ai pensé à vous…

Ce mois-çi : Barbara ; la chanson du jour : Il y aura du monde.

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