vendredi, 21 novembre 2014

La barbe (à Rella)...

C’est dans mon air du temps, pourquoi pleurer quand on peut en rire ?

Et croyez-moi, entre les vrais et faux culs, les vrais et faux amis, dans les milieux pros comme perso, les occasions de me marrer ne me manquent pas !

Dubitatif, fataliste pour certains, l’âme de l’homo sapiens ne cesse de m’étonner !

La connerie aussi, des fois quand elle se fait militante et dessert la cause qu’elle voudrait défendre…

La semaine dernière, il y a eu une aventure humaine et extraterrestre absolument extraordinaire ; des scientifiques plus fous les uns que les autres ont réussi à aller poser un module tutti riquiqui sur une comète ! 

La bonne blague !

Et ce n’est pas tout ce truc-là a exécuté plein d’expérience, pris des photos et je ne sais quoi, pour nous envoyer tout cela sur notre bonne vielle terre. 

Et le pire, c’est que l’histoire n’est peut-être pas finie, l’engin pourrait bien se réveiller dans quelques mois à la faveur du soleil.

La belle affaire, pour quelques militantes américaines (avouons le par chez nous le buzz est resté limité), le fait important de tout cela c’est surtout la chemise que portait le chef de mission lors d’une interview à la télé !

Figurez-vous que cette liquette serait une atteinte à la dignité de la femme et montrerais une fois de plus le sexisme du monde de la recherche.

Entendant cela à la radio, je m’attendais à un machin très osé, un truc salace et provocateur…

Je vous laisse juge…



Ridicule

Oh shocking !!!!

Las, il s’agit simplement de représentation de dame styles bande dessinée des années soixante-dix (me rappelle Barbarella et autres héroïnes de feu Métal Hurlant de ma jeunesse), même pas une pointe de sein à se mettre sous l’œil, pas un bout d’érotisme aguicheur (ou alors pour gars vraiment en manque !).

Ce doit être mon côté macho, mais je ne sens pas vraiment le sexisme là, juste la mocheté de la chose ; j’admet le mauvais goût qu’il faut pour porter un truc comme cela. D’un autre côté, je ne suis pas étonné, les rares scientifiques de haut niveau qu’il m’est arrivé de rencontrer étaient tous plus ou moins fous et déjantés ;-)

Bref et pour arrêter là ma diatribe, si je ne doute pas un seul instant des problèmes de sexisme dans le monde scientifique (comme dans la plupart des autres, malheureusement), j’ai du mal à comprendre le procès malsain fait à ce gars qui a quand même été obligé de faire un mea culpa officiel au lieu de profiter sereinement du bonheur de la réussite de son équipe et de ce projet !

Je vous le dis, mieux vaut en rire qu’en pleurer…

Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : En rire de peur d’être obligé d’en pleurer.

(294/397)

Venez nous rejoindre sur les 397 chansons à prise rapide