dimanche, 7 décembre 2014

2014, un mois, deux photos : Janvier (1)…

Il reste 24 jours avant la fin de l’année pour mon calendrier best of de l’avent. Soit deux photos de chaque mois au rythme d’une par jour quoi ; et on commence par janvier, normal…

Cette photo à été prise au show case de Cyril Mokaiesh qui présentais son nouvel album “L’amour qui s’invente

J’ai toujours aimé les jeux d’ombres, les silhouettes bien dessinées…

Cyril Mokaiech

Ces chanson qui...

Il y a des fois, l’audition d’une chanson vous submerge.

J’étais tranquille, j’étais peinard, les écouteurs vissés dans les oreilles, l’iPhone en mode aléatoire, à attendre mon train quand Brel et son « port d’Amsterdam » vinrent me titiller la trompe d’Eustache ! Vous dire pourquoi cette chanson m’envahit ainsi ? Je ne saurais pas.
Sûrement ce tempo qui va crescendo, les paroles pleines de vie, l’accordéon qui envoûte et surtout, surtout cette interprétation magistrale. Cette chanson est magique ; étonnant quand on sait que Brel n’y croyait pas ! Il n’en existe aucune version Studio et je pense que c’est tant mieux pour garder la force du live.
À ma connaissance il n’existe que deux enregistrements, celle du disque Olympia 1964, certainement la meilleure (avec ce moment d’émotion comme s’il voulait rigoler la deuxième fois qu’il chante « Dans le port d’Amsterdam… »), la plus forte cotée puissance, pour moi le plus émotionnel juste en écoute,


et puis la version filmée de l’Olympia 1966, très belle aussi par la puissance de l’interprétation visuelle de cette bête de scène, même si musicalement je trouve cette version plus plate que l’autre.


Non, je ne sais pas pourquoi plus qu’une autre cette chanson est capable de me tirer des larmes, pourquoi, moi qui ne le fais jamais, je me la suis rejouée 5 fois de suite en me retenant de la gueuler dans le métro ? Cette chanson fait partie des rares rentrées dans mon panthéon musical personnel aux côtés de « La mer n’a pas cessé de descendre » de Gérad Manset (tiré de son plus bel album à mon goût ; « Royaume de Siam ») -Tiens pas un Gérard Manset sur Weezer ? c’est quoi ce bean’s !-


et de la version live de Great gig in the sky de l’album « Pulse » des Pink Floyd…

Vous savez quoi ? Il est 15h40 à l’heure où je finis ce billet, je me suis mis ces trois chansons en play-list et je vais aller affronter avec le sourire le froid et la grisaille du jour dans une petite balade méditative à la forêt proche. C’est aussi pour ces moments sans rififi que j’aime la vie !


Ce mois-çi : Brigitte Fontaine ; la chanson du jour : Rififi.

(310/397)

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Le portrait…

Imaginez que le tableau de la grand-mère, du vieil oncle ou d’un quelconque ancêtre qui trône là sur le mur de la maison, de génération en génération, puisse en faite observer et penser comme lorsqu’ils étaient vivants. 

Ne leur manquent que la parole et le geste, faisant d’eux des spectateurs impuissants de la vie qui courent devant eux.

C’est le parti pris original de Pierre Assouline pour nous raconter, à travers le portrait de la baronne Betty de Rothchild peint par Ingres, excusez du peu, la passionnante histoire de cette puissante famille du début du XIXe siècle jusqu’à nos jours. 

Intéressant, voici un bon petit livre biographique très bien documenté où l’on retrouve le style agréable et teinté d’humour de Pierre Assouline. 

Le portrait - Pierre Assouline

4e de couverture :

Et si un tableau pouvait parler ? Dire tout ce qu’il voit et tout ce qu’il entend, partout où il est accroché ?

Le portrait de la Baronne Betty de Rothschild, peint par Ingres en 1848, raconte, à travers ce roman surprenant, un siècle et demi des fastes et des tourments de sa famille, l’une des dynasties financières les plus légendaires et secrètes d’Europe.

Un samedi soir...

En noir et blanc

En noir et blanc l’humeur du soir

Sans espoir ni désespoir

Juste pas envie de ces couleurs

Et dans le cœur pas de chaleur

Des souvenirs de jolie Ève

Ou de belle déçue

Et pour demain de joli rêve

Et de baiser reçu

Un samedi soir sur la terre

La vie est comme ma mer

Des fois chaude et salée

Des fois froides et… ben salée