mardi, 27 janvier 2015

Le fou et l'assassin...

Alors voilà que Robin Hobb remet cela ! J’ai un peu hésité à acheter ce «Fou et l’assassin» et puis la curiosité fut plus forte.

Robin Hobb c’est d’abord un monde étonnant qu’elle a créé complètement, avec de la magie et des dragons, une ambiance étrange et envoûtante qui vous emmène loin dans l’imaginaire. Tout cela à commencé avec la série de l’assassin royal, où l’ont fait connaissance avec Fitz Chevalerie, le bâtard du souverain, de Humbre Tombétoile son mentor et maître, de Burich son pére adoptif et du bizarre fou du roi. 

En 2 sagas et 21 volumes, que de nuit blanche à ne pas pouvoir lâcher les livres, mais tout cela je vous l’avais déjà raconté ici !

Après, j’avoue avoir été déçu par les autres productions de Robin Hobb. Je n’ai pas accroché au «Soldat Chamane» qui se déroule dans un univers différent, ni à «La cité des anciens» qui est un peu un historique sur le monde de sa première épopée.

 

Avec ce «Le fou et l’assassin» c’est un retour frontal au style et au personnage qui on fait son succès ! l’on y retrouve enfin tous nos héros attachants, qui ont vieillis, mais qui sont toujours vivants. Fitz est égale à lui même avec son sale caractère, Molly tout en douceur, Humbre aussi cynique et malicieux qu’avant. 

Une vraie réussite pour le fan que je suis et qui attend du coup la suite, puisqu’à n’en pas douter, l’on est repartis pour une nouvelle saga !

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Par contre je me demande bien comment peut être perçu ce livre pour qui n’aurait pas lut la genèse de cette série ? Il y a beaucoup de rappels aux histoires précédentes, et même si dans son procédé narratif elle tente de résumer les éléments passés essentiels à une bonne compréhension, je doute qu’un nouveau venu accroche complètement.

 

Un conseil, si vous êtes courageux attaquez-vous d’abord au début de la saga de l’assassin royal, c’est vite lut (tout est relatif!) et très sympa…

 

Pour ma part j’attends la suite avec impatience…

4e de couverture :
 

Fitz Chevalerie Loinvoyant, bâtard de la famille régnante des Six-Duchés et assassin royal à la retraite, coule des jours paisibles dans sa propriété de Flétrybois avec son épouse Molly et ceux de leurs enfants qui ne sont pas encore partis de la maison.

Mais, lors d’une fête de l’Hiver, trois inconnus se présentent en se disant ménestrels puis s’enfuient dans une tempête de neige, tandis que, la même nuit, une messagère envoyée à Fitz disparaît dans d’inquiétantes circonstances sans avoir eu le temps de lui remettre son message.

Fitz voit sa vie se défaire, ses enfants s’en aller, sa femme vieillir et sombrer dans la démence, se découvrant enceinte à plus de cinquante ans, alors que lui garde toute sa jeunesse et son ardeur grâce à l’Art. Et il se désole de n’avoir plus reçu de nouvelles du Fou depuis quinze ans …

Mais, pendant un voyage au Royaume des Montagnes où il se rend avec Kettricken, le roi Devoir et la reine Elliania, il retrouve la maison qu’occupait jadis son ami avec Jofron, fabricante de marionnettes. Cette dernière lui révèle que le Fou lui a écrit à plusieurs reprises, alors qu’il n’a jamais rien reçu.

Une question le taraude alors : et si c’était lui qui avait envoyé en ultime recours la messagère assassinée ?

 

Renouant avec les personnages de sa série L’Assassin royal (La Citadelle des Ombres) qui lui ont assuré une célébrité mondiale et que l’on considère comme son chef-d’œuvre, Robin Hobb ouvre ici un nouveau cycle pour notre plus grand bonheur. 

Tavernier, à boire...

J’ai toujours bien aimé les bistrots, lieux de convivialité et de rencontre sociales. Quand je bosse, j’apprécie le matin, de boire un petit noir à un comptoir inconnu, y voir le travailleur qui commence, croiser celui qui finit…

Au beau jour, le bonheur de savourer une bière en terrasse et au soleil, surveillant du coin de l’œil les mouvements de la ville.

Avec une amoureuse, nous allions souvent partager un verre dans un troquet de nos habitudes, juste pour le plaisir…

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Certains soirs de semaine, j’aime à y retrouver des amis, des vrais et d’autres de circonstance, le pilier de bistrot, les nouveaux venus et la tournée du patron bien trop rare. De ces rencontres conviviales, j’y ai dégotté des places de concert ou de spectacles moins chers voir introuvable (comme Police au stade de France) grâce au comité d’entreprise de l’un, le foie gras de qualité et le saumon fumé artisanaux, par cet autre qui est cuistot, de bonnes adresses et tout simplement de l’amitié.

Ces lieux, avec de vrais zincs, disparaissent petit à petit au profit d’endroit dit branché, sans âme, froid, standardisé ; je trouve cela bien triste…

Ouep, moi j’aime bien les bistrots !
 

Ce mois-çi : Georges Brassens ; la chanson du jour : Le bistrot.

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