samedi, 25 juillet 2015

Les WC étaient fermé de l'intérieur...

Ah les vieilles maisons…

Au départ il s’agissait juste de remettre un plafond (enfin !) après le changement des trois poutres de l’été dernier, remplacer le plancher HS et donner un coup de propre au mur…

Faire les finitions des toilettes, carrelage compris…

Voilà, voilà…

3 fois rien…

Du coup puisque travaux j’en profite pour refaire l’électricité…

Ben oui quoi…

Bon le faux plafond est posé, et là, on s’aperçoit que le mur des W.-C., en magnifique mâchefer dur à casser et lourd comme un âne mort ne repose sur pas grand-chose qu’un vieux plancher à refaire, et n’est même pas solidaire du mur de derrière…

Bon, on casse et on refera une cloison légère…

Voilà, voilà…

C’est sympa des grands lieux d’aisance aussi, même si c’est au détriment de l’intimité, je me tâte à remettre une cloison…

 

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Bon la maison date de 1859, soit une époque ou le concept même de W.-C. n’était pas vraiment d’actualité, donc ils ont été mis là un peu en bricolo…

Soit sur une dalle pour le surélever, rapport à l’évacuation des eaux usées…

Las…

Une fois le mur tombé, l’on s’aperçoit que la dalle, tout aussi lourd que le mur, supportant le trône, a été coulé directement, lui aussi, sur le plancher…

Ceci expliquant certainement en partie l’affaissement dudit plancher !

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Le miracle étant aussi, alors que vacant à quelques besoins naturels, je ne me suis pas retrouvé chez le voisin du dessous en fâcheuse posture…

Les vielles baraquent, on ne sait jamais comment cela tient, mais cela tient !

 

Bref, du coup, il faut tout casser et refaire…

Voilà, voilà…

 

Par contre le côté sympa des choses, en enlevant les vielles plinthe en bois, cette inscription derrière l’une d’elles :

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« Reposée le 1 mars 1889 », soit presque 130 ans !

 

Et le petit côté émouvant, cette frise de papier peint découverte dessous, donc encore un peu plus ancienne…

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Heureusement que j’ai des potes bricoleur !

Bon aller, j’y vais, il y a des gravats qui m’attendent…

C'est flou...

1982, je suis certain de la date, parce que j’allais au lycée à Paris et que je n’avais pas encore 18 ans.

Je prenais les transports en commun tous les jours pour rejoindre mon école dans un quartier chic de Paris, pas que je le veuille spécialement, mais les parents insistaient, alors…

La première fois que je m’en suis aperçu, c’est dans le métro. Je trouvais bizarre que les lettres ne soient pas vraiment nettes sur les panneaux et les publicités, franchement, ils auraient pu faire un effort.

Et puis en cour, certains profs à l’écriture un tantinet abscons m’obligeaient à quitter ma place au fond de la classe pour déchiffrer ce qu’ils griffonnaient, et puis il a bien fallu me rendre à l’évidence, ce n’est pas le monde qui était flou, c’était juste mes yeux qui étaient aussi fainéants que moi.

Ce fut ma première paire de lunettes, encore en vrai verre à l’époque, sur une monture en métal ovale typique de ces années quatre-vingt…

L’année suivante sur mon permis tout beau était inscrit la mention : « Sous réserve de port de verres correcteurs »

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