mardi, 28 juillet 2015

Je sais rien, mais je dirais tout...

Un autre clown dont j’aurais pu vous parler et que j’adore, j’ai nommé Pierre Richard. Ce type est un bonheur à lui seul, ses films un antidépresseur non remboursé par la Sécurité sociale. À acteur comique, il préfère le titre d’acteur burlesque.

 

Dans son livre « Je ne sais rien, mais je dirais tout », en collaboration avec Jéremy Imbert, il se raconte de manière assez intime. Ses envies de comédie, ses rages et ses combats. Les messages qu’il a voulu faire passer par le rire dans les longs-métrages tournés comme réalisateur ou comédien.

Bien écrit, sous forme de dialogue avec son biographe, voilà un ouvrage réjouissant et léger, qui va très bien à des vacances sans prise de tête.

L’histoire d’une vie où il ne regrette rien…

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4e de couverture :

 

 Et la voilà, l’étoile qui me guide en toutes circonstances : le rêve. Pour moi, la vie est un gros gâteau, avec des tranches de réalité et des tranches de rêve. Ce sont ces dernières que j’avale avec le plus d’appétit, et ça depuis l’enfance. Bien sûr, au fil des temps, j’ai abandonné l’idée d’être Tarzan ou Geronimo, et après quelques années de latence, j’ai trouvé, comme je te l’ai dit, après avoir découvert Danny Kaye, le « truc » : devenir acteur. Ainsi, je pouvais continuer à poursuivre mes rêves d’enfance, jouer à être un autre. Vivre mille aventures à travers les personnages que j’interprétais. Je suis devenu publiciste, avocat, éducateur social, psychanalyste, mais à ma façon. Seulement voilà, être comédien, c’est quoi ? Donner vie à des personnages que vous n’êtes pas, avec le plus de réalisme possible, de vérité surtout. Et paradoxalement, c’est toujours moi qu’on retrouve derrière ces personnages et non le contraire. C’est peut-être pourquoi j’ai toujours douté d’être un comédien. C’était toujours moi, confronté à des situations comiques : distrait, inadapté, malchanceux, timide.  (Pierre Richard)

 

Roulement de tambour...

J’ai toujours aimé le cirque, je dois tenir cela de mon père ; emmenez-moi voir un spectacle et je redeviens le gamin que j’étais au milieu des années 1970.

À la maison, on a eu la télévision par intermittence, et quand on l’avait, les programmes que l’on pouvait regarder étaient très contrôlés. D’ailleurs, le poste était dans la chambre parentale !

Pour mon plus grand bonheur, la piste aux étoiles faisait partie des émissions autorisées.

J’écarquillais les yeux devant les équilibristes, les dompteurs et leurs « tigrrrres blancs du Bengale ! », les trapézistes, mais le moment que j’attendais le plus, c’était les clowns !

Il y avait l’auguste et son alter ego le clown blanc, et ils leur arrivaient plein de péripéties, et je me marrais, marrais, marrais…

 



 

   

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Au tord boyaux...

Il suffit de lire ce blogue pour savoir que j’aime les bistrots, les vrais avec un zinc, ses poivrots, son patron, grandes gueules, le café et le plat sur le pouce…

Il y a même un mot-clef « bistrot », c’est vous dire…

Trop de souvenirs pour en choisir un seul, ce n’est pas un moment, mais des bons moments, des amitiés, des potes ; la vie…