Au fond du Galetas…

Il y a des livres comme cela, qui sans être des chefs-d’œuvre de littérature, tombent au bon moment.

Je crois que quand je l’ai lu j’avais un peu besoin de trash, d’un truc déjanté, de politiquement incorrect ; « l’amour est déclaré » de Nicolas Rey était juste dans cette lignée. Le genre de livre écrit à la mitraillette, des phrases courtes qui font mouche, des mots pour les maux du quotidien amoureux !

Un Roman autobiographique qui parle de l’amour-passion entre un écrivain maudit sortant de cure de désintox (Nicolas Rey dans la réalité) qui rencontre Maud (Emma Lucchini, mais bon c’est parce que je l’ai lu et que c’est vrai que la description du beau-père correspond bien au papa de la donzelle !) une réalisatrice et comédienne un brin déjanté, voire insupportable !

Souvent l’amour est une petite guerre qui poussé à son paroxysme peut faire des dégâts, quand c’est la passion qui mène le jeu, cela peut bien tourner, mais quand c’est le doute, attention les dégâts…

Voilà, lut à en moment particulier, j’ai bien aimé, mais je ne sais pas si c’est un livre à conseiller ou pas…

4e de couverture :

« J’avais mis des digues un peu partout. J’avais même verrouillé chaque parcelle d’inattendu. Et puis, Maud a débarqué. »

 

Après le léger passage à vide que l’on sait et l’héroïque victoire de notre héros sur les addictions liquides, chimique et médicamenteuse, l’amour, qui semblait avoir enfin déserté sa vie, a pourtant frappé par surprise en la personne de Maud.

 

Mais l’amour n’est-il pas la plus dangereuse des addictions et le plus périlleux des chemins ?

Citation :

Une dernière chose, sur la claque, petit môme. Ne jamais en donner, toujours en recevoir. C’est une question de style, presque de savoir-vivre. La plus raffinée des claques, c’est d’en prendre une qui va te rendre fier. Celle donnée par un mari jaloux, par exemple. En revanche, il n’y a rien pour rivaliser avec la claque de ta mère.

Tellement d’inquiétude, de volonté de bien faire. Il y a tellement de belles choses, en fait, dans cette claque, qu’elle te manque beaucoup, aujourd’hui, mon enfant.