dimanche, 8 novembre 2015

Comme un grand...

Pour tout diplôme je n’ai qu’un vague papier, qui ne vaut pas grand-chose, d’une école de cinéma et mon brevet de secourisme. On rajoute le permis et voilà…

 

Pour tout le reste, je suis autodidacte, mon boulot, la vidéo événementielle, existait à peine quand j’ai commencé, on a inventé, essayé, appris, bricolé, raté, réussi… 

 

Aujourd’hui tout est normé, et j’ai l’impression d’être un vieux con, que je ne fais plus le même métier…

Souvent ce sentiment d’imposture face à mes pairs qui me semble bien plus pro que moi.

 

La photo, j’ai appris en regardant, en lisant, en m’intéressant, mais je fais plus confiance à mon instinct, souvent en mode auto… 

Quand je suis avec des pros ou des amateurs avertis qui commencent à me causer technique, diapo, iso, bokké, sens de l’image, j’ai l’impression de ne pas être dans le même monde…

 

Il en va de même pour la vie, l’amour, le sexe et tout le toutim, souvent cette étrange sensation de ne pas être à la hauteur ; pas à ma place…

C’est trés humain en somme…

 

_ _
Le mot du jour : Autodidacte
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

Le dimanche, c'est Top 50...

1° du Top 50 le 2 décembre 1988

 

Là je sens que je vais faire jaser dès que j’aurais dit que j’aime bien Mylène Farmer.

Eh oui, c’est comme cela.

Bons soyons honnêtes, ce n’est pas uniquement pour ces qualités vocales que j’apprécie bien la dame, cette belle rouquine à un certain piquant non négligeable ; et comme j’ai eu la chance, un jour, de lui faire la bise…

Qu’on le veuille ou pas, elle fait complètement partie, même si elle aspire à y rester à la marge, du paysage de la chanson française, d’ailleurs, notre chanteuse dépressive, détient le record de N° 1 au Top 50 avec pas moins de 13 titres.

 

Il a fallu que je lise ce bouquin sur la saga du top 50 pour apprendre que le fameux « Pourvu qu’elles soient douces » était un hymne à la sodomie ; comme quoi l’on ne fait jamais assez attention aux paroles des chansons :

 

« D’un poète tu n’as que la lune en tête […] / d’un esthète tu n’as gardé qu’un air bête / tout est beau si c’est vu de dos »

Et dans l’article Wikipédia sur ce morceau il est expliqué :

Cette chanson, aux paroles très osées, traite de la sodomie. Le « elles » du titre peut faire référence aux « petites fesses » de la narratrice dans la chanson, ou encore à « ses rondeurs », autre nom poétique des fesses.

Selon Mylène Farmer, ce titre est « un pamphlet écrit comme une revanche sur les hommes, les tabous, l’enfance ».

 

Mais Mylène Farmer ne serait pas ce qu’elle est sans son mentor, Laurent Boutonnat, son metteur en scène, Auteur de ses clips, que dis-je clip, court métrage puisque celui-là ne fait pas moins de 15 minutes, véritable petit film de cinéma en costume, avec des images travaillées, une histoire, des dialogues, un truc que l’on voudrait voir sur grand écran !

 

Et puis il la met bien en valeur notre Mylène…