mercredi, 9 mars 2016

Saint Amour...

Bon, c’était hier, mais je ne suis pas certain que je trouve d’ici ce soir un petit plaisir digne d’être raconté.

 

En sortant du boulot, les horaires collant pile-poil, Je suis allé voir le film de benoît Delepine et Gustave Kervern : « Saint Amour ».

Pour être honnête, vu les loustics qui furent longtemps élevés à la gaudriole Grolandaise, je ne savais trop à quoi m’attendre.

Je n’ai pas été déçu du voyage, cela tombe bien puisque c’est un  road movie.

 

Pour résumer en faisant court :

 

Un vieux paysan (Gérard Depardieu) est aux salons de l’agriculture pour présenter son taureau de 1250 Kilos. Son fils (benoît Poelvoorde), alcoolique bucolique, l’accompagne, mais préfère faire la route des vins des terroirs français, de stand en stand, noyant ainsi son mal-être et sa misère sentimentale (pour ne pas dire sexuel) plutôt que de s’occuper des vaches avec son père.

Ce dernier décide alors de l’emmener faire la vraie route des vins dans un taxi conduit par un jeune chauffeur un peu mytho (Vincent Lacoste) en commençant dans le Beaujolais par Julienas et Saint-amour.

Plus que le vin, c’est surtout un voyage à la recherche de l’amour, d’abord entre le père et le fils qui tente de se retrouver, et puis des femmes, de la femme que le trio rencontrera tout au long du périple.

 

Depardieu est excellent dans son rôle de gros nounours. On reconnaît un peu le personnage de Mammuth. Tout en tendre rugosité au bon sens paysan.

Benoît Poelvoorde, en fils rebelle et dépressif, imbibé d’alcool est lui aussi magistral, notamment dans une scène mémorable où il décrit les 10 phases de la cuite.

Il fait du Poelvoorde et le fait bien. Vincent Lacoste, que je découvre, s’en sort bien dans son rôle de jeune puceau, grande gueule mais pas méchant.

 

En guest stars on retrouve un inattendu Michel Houellbeck en tenancier de maison d’hôte complètement à l’ouest ; perso, je trouve qu’il joue mieux qu’il n’écrit (mais vu que je n’ai jamais compris son succès que certains osent qualifier de littéraire…).

On m’aurait dit qu’un jour il me ferait rire !

 

On croise aussi au fils du chemin Izia Higelin, Ovidie, Charia Mastroianni, Céline Salette, Solène Rigot, Ana Girardot, Andréa Fereol…

 

Bref du beau monde, pour ce film entre loufoque et tendresse où l’on rit souvent, un sympathique moment de cinéma ; je n’ai pas vu passer le temps.

 

La seule critique que je ferais, c’est le petit côté un peu gnangnan de la fin, mais nul n’est parfait !

 

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Sur une idée de Kozlika ; Pour les autres bonheurs du jour, c’est là