dimanche, 22 mai 2016

Le complexe d'Icare...

De petit matin, bien installé dans mon fauteuil, prêt du hublot ; dehors il fait bleu, le vol vers Genève va être agréable.

 

J’aime voler, aller dans le ciel, regarder la terre de haut, planer au-dessus des nuages ; c’est beau, très beau…

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Dans ma vie j’ai fait de l’ULM, du deltaplane, du parapente, j’ai sauté à l’élastique et même testé le planeur (sensation absolument géniale !) ; j’ai aussi fait un saut en parachute pour mes quarante ans !

 

Mais revenons à nos cumulonimbus moutonneux !

 

Le moment que je préfère, c’est le décollage. L’avion se positionne en bout de piste, les moteurs commencent à rugir, à monter en régime, la carlingue tremble un peu jusqu’à ce que le pilote lâche enfin les freins.

L’accélération est envoûtante, jusqu’à, sur certains appareils, vous plaquer au siège quand soudain les roues quittent le sol…

Et c’est la montée tranquille, tout, en bas, rapetisse à vue d’œil ; je suis bien…

 

Il faut que je vous avoue, j’ai un petit rituel au moment du décollage ; je me laisse accompagner par « The great gig in the sky » de Pink Floyd, version live 94 de l’album Pulse ! À fond dans les oreilles, je lance le morceau quand l’avion s’élance, il m’emporte jusqu’à tout là-haut…

 

Après, je rêve, et des fois je fais des photos…

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Quand le Mont-Blanc vient se poser sur l’aile…

Des fois seulement…

 

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Sur une idée de Kozlika ; Pour les autres bonheurs du jour, c’est là

Le dimanche c'est Top 50...

N° 1 au Top 50 le 13 janvier 1992

 

Le premier Top de cette nouvelle année commence par le premier morceau uniquement musical, sans paroles, à se hisser sur la plus haute marche.

C’est un duo étrange entre un violoncelliste classique, Jean-Philippe Audin et un joueur de flûte de pan, Diego Modena, qui pour l’occasion utilise, entre autres, un ocarina, instrument venu des Andes, sur une musique qui lui est spécialement dédiée : « Song of Ocarina » !

Morceau étonnant qui mélange musique traditionnelle Péruvienne, sur un rythme reggae et un violoncelle qui reste sur un registre très classique !

Il faut avouer que cela nous changeait du fameux « El condor Passa » qui hantait alors les wagons du métro parisien !

 

Ils ne tiendront que 2 semaines à cette place tant convoitée, allez savoir pourquoi…