Beaucoup de taf et des soirées occupées entre musique et Paris Carnet, du coup je néglige un peu mon carnet numérique !
Donc, comme promis, retour sur le concert de Santana : C’était simplement génialissime, géant, grandiose, etc.
Un petit bémol, juste, une première partie dont on se demande ce qu’elle faisait là. Un groupe de rap qui ne s’est jamais présenté, ce qui est ballot puisque le but d’une première partie est bien de se faire connaître. Certes, je n’ai pas une passion pour le rap, mais leur son était tellement mauvais que l’on ne comprenait même pas ce qu’ils disaient quand ils parlaient, alors vous imaginez quand il chantait ! En résumé, c’était basse à fond, le boom boom s’entendait bien, par contre la guitare, les choristes et tout le reste…
À leur décharge, je trouve que l’acoustique de ce nouveau Bercy n’est pas excellente, mais là, ils ont presque réussi à me pourrir les oreilles ; et mes voisins partageaient le même avis…
Bref, un tour au bar et une bière plus tard (tiens, il y a maintenant une buvette Moët et Chandon à Bercy, ! On n’arrête pas le progrès !), retour dans la salle où les écrans géants affiche fièrement « Santana » et une bande-son très années soixante-dix, histoire de se mettre dans l’ambiance.
Noir salle !
Sur les écrans des images de Woodstock, la scène s’allume, la musique commence et Carlos Santana fait son entrée sous les ovations tandis que résonnent ces premiers riffs de guitare ; sur les écrans, il est aussi là, jeune aux cheveux longs et chemise hippie, 45 ans plus tôt sur cette scène mythique, synchro parfaite des images du passé et du son live ; c’est parti pour deux heures trente de concert.
Contrairement à son dernier album, il n’a pas repris en tournée les musiciens d’origine, comme la rumeur le laissait entendre, mais bien ceux qui le suivent depuis quelques années déjà. Et ils sont excellents, notamment Cindy Blackman, la batteuse au groove d’enfer, qui a enflammé la salle lors de son long solo !
Comme à son habitude, tous les genres y passent, du rock au funk, de la pop au jazz sans oublier la samba !
Beaucoup d’improvisation avec des références amusantes comme « la mer » ou encore « Summertime »
Bien entendu tous ses tubes y passent, à commencer par Europa…
Enfin un final d’enfer pour achever ce magnifique spectacle.
Bref heureux de voir que ces anciens ont toujours le talent et la pêche qui va avec !
Quand on pense que ce gars est un rescapé de Woodstock…
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Sur une idée de Kozlika ; Pour les autres bonheurs du jour, c’est là
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