Avec mon amoureuse nous devisions gaiement sur les concerts vus et ceux que l’on aurait aimé voir, et là dans ses regrets il y avait William Sheller.
Je lui racontais les deux fois où je l’avais applaudi aux Folies Bergères. La première, absolument magnifique, la deuxième très poignante, alors qu’il sortait d’une longue maladie, je pensais bien que c’était une de ses dernières scènes, un peu des adieux…
Une semaine après, j’allais voir Bernard Lavillier à Pleyel, et là, une affiche indiquait « Sheller le 10 décembre 2016 ».
C’est un signe, non ?
Et donc samedi on y était.
C’était encore un concert très émouvant, la voix est bien présente, même si les aigus ont un peu plus d’hésitation. Le tempo est plus tranquille, le bonhomme toujours aussi plein de générosité pour son public et pas loin de 2 h 30 de concert.
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Sur une idée de Kozlika ; Pour les autres bonheurs du jour, c’est là
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