mercredi, 6 septembre 2017

Chez le Suédois...

Il est 7h45, je suis dans ce magnifique TGV, oupsss pardon Ouigo ; mes allers-retours quotidiens ont commencé. L’occasion d’écrire mon premier billet « on the road ».

C’était bon hier soir d’être à la maison, la nouvelle, de manger en famille, de coucher la merveille, de se faire un petit écran tous ensemble ; bref la vie !

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La preuve que le changement c’est maintenant ?

Samedi matin, on est allé chez le Suédois. Si, celui qui vend des planches pré-percées et plein de quincailleries, qui une fois assemblées font des meubles plus ou moins solides tant que vous ne déménager pas.

 

Si on n’y pense, le Suédois est un peu devenu un rite de passage dans les pages qui se tournent, surtout le premier week-end du mois de septembre !

Un véritable terrain d’exploration pour ethnologue en manque de nouvelle civilisation à étudier. J’ai rêvé que Tati - le cinéaste, pas le magasin de fripe en faillite - revenait parmi nous pour faire un film sur ce lieu mythique, où les gens regardent, doutent, test, font la moue, imaginent, retest, sortent le mètre, calculent, scrutent les dessous, les dessus, ouvrent tiroirs, portes, catalogues, re-retest, notent,  cherche la sortie, hésitent, observent, repartent, harangue les vendeurs, hésitent encore, veulent une autre couleur non finalement c’est bien en rouge quoique le blanc, suivent le chemin imposé, remplissent un panier de choses inutiles absolument utiles pas prévues sur la liste, font la queue, payent, font la gueule, pour se poser enfin au parking devant une voiture pas si grande que ça comparé à la taille des cartons qu’il va bien falloir charger dedans avant une après-midi montage, bricolage, vissage, clivage, ralage, démontage, remontage dans le bon sens et, si les mesures étaient exact, mise en place et yapuka !

C’est l’heure d’une bonne bière, moi je dis…

 

Eh oui, le Suédois est devenu une sorte d’institution un passage obligé. C’est le studio du grand à équiper pour ça première année de fac, la chambre de la petite à refaire, c’est qu’elle grandie la bougresse, la première installation des jeunes mariés, ou simplement trouver des rangements supplémentaires pour le bordel de l’amoureux qui déménage pour retrouver sa belle.

 

Bref, j’ai encore une ampoule à la main pour cause de vissage intensif, mais content je suis, amoureux et content, et amoureux et…

Merci le Suédois…