samedi, 27 janvier 2018

Le samedi c'est avant le Top 50...

Richard Anthony fut un des pionniers, un de ceux par qui le Twist et le rock ont déferlé en France au début des années 60.

Polyglotte et musicien, il fut le premier à adapter les chansons anglo-saxonnes dans la langue de Molière, entre autres.
Surnommé « le père tranquille du Rock », il fut vite mis en concurrence avec son rival d’alors, Johnny Hallyday. Si les médias jouent la guerre des clans entre fans, en privé ils sont de grands amis.
Malheureusement, au contraire de son copain, il ne s’adaptera pas au changement musical des années 70 et disparaîtra petit à petit des feux de la rampe.
Richard Anthony fit  quand même une très belle carrière avec plus de 600 titres enregistrés dans 6 langues et plus de 50 millions de disques vendue !
En 1962, il plaça deux chansons à la première place.

N°1 au Hit-parade le 17 mars 1962

Quoi de mieux, quand on importe un style de musique, d’en apprendre la danse ? C’est chose faite avec « la leçon de Twist » adaptation de « Twistin’ the twist » de Teddy Martin.


N°1 au Hit-parade le 21 juillet 1962

Voilà le gros carton de l’été. « J’entends siffler le train » tiendra 13 semaines en tête du classement.
Reprise de « 500 miles » chanson populaire américaine, adaptée en français par Jacques Plante, elle va résonner étrangement parmi les conscrits engagés dans le conflit algérien en leur rappelant les trains de militaire qui les emmènent  loin de chez eux.
La même année, Hugues Aufray reprend également cette chanson.