samedi, 5 décembre 2020

Bas les masques...

35/366. Aujourd’hui masques et attitudes…

 

Voilà un thème qui tombe si bien en cette période tourmentée. Une petite pandémie, et hop, tout le monde au masque, pas le choix ! Non pas que la chose m’amuse, mais elle est bien souvent nécessaire pour protéger autrui et l’être aussi en retour. Moi qui vous parle, je prends quotidiennement mon TGV, puis le métro parisien, avant de travailler dans un lieu relativement fréquenté. J’ai la chance de partager un grand bureau avec un collègue, qui nous laisse assez de place pour pouvoir enlever notre masque. Par contre en régie, pas le choix, petite pièce confinée…

J’avoue que, malgré tout ce que j’ai pu lire ici ou là, je suis étonné du sérieux avec lesquels la plupart des personnes que je croise, notamment dans les transports en commun, portent le masque correctement, utilisent le gel hydroalcoolique. Preuve, à mon avis, qu’encore une fois, réseaux sociaux sont loin d’être un reflet de la réalité.

L’autre jour lors de la traversée de Montparnasse sur ce fameux tapis roulant, je me suis amusé à compter les mauvais ports de masques des gens que je dépassais et surtout ceux que je croisais ; je n’ai dénombré que trois masques sous le nez et deux sous le menton, sur une bonne centaine de personnes (à une vache près !). Par contre, 7 individus cumulaient masque, visière et gants !

 

De mon côté, histoire de mettre un peu de funs dans tout ça, j’ai commandé des masques à une artiste multi-talent ; le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai du succès avec, au vu du nombre de gens qui m’ont demandé où je les avais eus !

Et puis je l’avoue, le matin, quand je vais à la gare, je suis bien souvent complètement seul sur mon trottoir, alors j’enlève le masque, ne le remettant que lorsque je croise quelqu’un…

366 réel à prise rapide.pdf 

Il y a huit ans, les masques tombaient…

 

Le samedi c'est Hit-Parade...

N°1 au Hit-Parade le 5  janvier 1979

 

Cette nouvelle année débute en fanfare avec une chanson phare de la musique disco, « YMCA » du groupe Village People.

Son nom est l’acronyme de « Young Men’s Christian Association » (l’union Chrétienne de jeunes gens par chez nous…), association qui était alors exclusivement masculine.

Elle  deviendra une chanson iconique de la culture Gay.

Une fois n’est pas coutume, je vous en propose l’explication de Wikipédia :

« Comprise au premier degré, la chanson est un éloge du YMCA.

Dans le clip qui l’accompagne, la chanson est chantée par les six membres du groupe des Village People, déguisés respectivement en cow-boy, en natif d’Amérique du Nord (indien), en policier, en ouvrier du bâtiment, en motard et en soldat. Le refrain de la chanson comprend des paroles comme : « They have everything for young men to enjoy, you can hang out with all the boys » (« Ils ont tout ce qui plaît aux jeunes hommes, vous pouvez passer du temps avec tous les mecs »).

 

Mais dans la culture gay dont est issu le groupe des Village People, la chanson a été comprise comme célébrant la réputation du YMCA en tant que lieu de drague et de rencontres sentimentales et sexuelles pour les hommes attirés par les hommes, en particulier pour les jeunes hommes auxquels s’adressait l’association. Dans un entretien en 2007, le représentant en communication de Victor Willis (habillé en policier stéréotypé dans le clip de la chanson) a affirmé que Willis n’avait pas écrit la chanson pour évoquer délibérément la drague gay au YMCA, mais simplement pour parler des divertissements et des activités entre amis dans ce cadre. La chanson a été comprise comme reposant sur ce sous-entendu en raison de l’homosexualité de plusieurs membres du groupe et de leurs liens avec la culture LGBT. Willis a réitéré ces affirmations en 2014.

Cette affirmation a cependant été contestée : elle constitue un épisode d’un contentieux de longue date entre les membres du groupe au sujet de leurs liens avec la culture LGBT. Jacques Morali, co-créateur du groupe avec Henri Belolo, était homosexuel, et Belolo indique dans un documentaire tourné en 2013, Secret Disco Revolution, que la chanson YMCA était pour Morali un manifeste de fierté homosexuelle doublé d’un exercice de sous-entendus. Le titre de l’album dont fait partie la chanson, Cruisin’, utilise le verbe to cruise qui signifie « faire une croisière », mais aussi, familièrement, « draguer ». »