111/366. Fragment d’aujourd’hui raconté en fait divers…
Ce serait vers midi que G… aurait quitté son travail pour se rendre aux Monop situé à 50 mètres de là pour y acquérir un « plat cuisiné » pour environ 4 euros ; ce serait la deuxième fois cette semaine. Une source interne qui désire garder l’anonymat nous aurait indiqué l’avoir déjà aperçu il y a deux jours, manger des spaghettis à la bolognaise qu’il aurait ramenés de chez lui.
Interrogé sur ces faits, le principal intéressé a avoué avoir dû changer ses pratiques et se sustenter maintenant par ses propres moyens lors de la pause méridienne.
En effet, la société gérante la petite cantine de son employeur où il avait ses habitudes, prétextant la crise du Covid ( 1 place sur deux interdite, clients absents pour cause de télétravail ) a majoré fortement ses tarifs, en supprimant notamment les plats les moins chers.
G… admet qu’en ce qui le concerne, cela correspond à une augmentation de presque 3 euros par repas faisant passer son budget à 200 euros par mois. Il estime pouvoir faire une économie d’environ 120 euros en ramenant sa gamelle depuis chez lui ou en achetant de temps en temps des plats préparés ; bien sûr un micro-ondes est à sa disposition dans la salle de repos.
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