dimanche, 23 mai 2021

Met tes hauts, logique...

203/366. Fragment d’aujourd’hui dont Hitchcock aurait fait un film…

 

L’homme vient de se réveiller. Hier encore aux informations la météo parlait de pluie, de nuage.

L’ami qui doit rentrer à cette heure de sa villégiature bretonne, juché sur son fier destrier, craint de devoir slalomer entre les gouttes. Bref, les nouvelles n’étaient pas bonnes avant de s’endormir.

L’homme regarde sa compagne, tous les deux  rêvent, encore aujourd’hui, de pouvoir profiter de la mer, du soleil… Se dégourdir les neurones ankylosés par des mois de restrictions sanitaires, redonner puissances et énergies à leurs anticorps fortement sollicités il y a peu, se regonfler un moral qui commençait sérieusement à flancher.

Las, l’anxiété météorologique assombrit  ce tableau qui pourrait être idyllique.

L’homme a pris sa décision, d’un geste ferme il tend son bras en direction de la table de nuit et se saisit de son smartphone, il l’allume et cherche frénétiquement l’application qui lui assènera la prétendue vérité. Sa compagne s’est redressée, on devine l’angoisse dans leur regard, le doigt tremblant de l’homme frôle l’icône en forme de soleil sur l’écran tactile. Un petit cercle se met à tourner, le manque de connectivité se fait sentir ; ni l’un ni l’autre ne sont encore vaccinés !

L’écran s’illumine enfin, choisir une ville, attendre, sélectionner l’onglet « météo en live » et au bout du compte, la délivrance :

Soulagement, mais les volets sont toujours fermés, qu’en est-il de la réalité, tout cela n’est-il pas juste un plan machiavélique de ceux qui gouvernent le monde pour les obliger à se lever, et si une fois debout, dehors, sur la plage, la pluie, finalement arrivait à la vitesse d’une giboulée de mars ?

 

Peu importe, leurs décisions étaient adoptées, ils allaient prendre le risque de se lever, d’une balade au bord de mer…

Spoiler :

 

Il y a neuf ans, miction et lumière…

366 réel à prise rapide.pdf

 

 

En jaune et rouge...

21 du 52 de Virginie, saison 3

 

Une fleur jaune

 

En ce mois de mai, tous les rosiers du jardin sont en train d’exploser ; encore une année à rose !

Le jaune, miraculé de la maison de Clamart où mon grand-père l’avis planté à la fin des années 60, début 70, ne manque pas à l’appel ! Et puis avec son pote le coquelicot, il a l’air de bien s’entendre !