samedi, 30 avril 2022

les réponses du samedi...

En attendant de retrouver une idée musicale pour le samedi, je me suis dit que je pourrais essayer de répondre aux questions du dimanche du Dr Caso 

 

Est-ce que vous aviez un (ou plusieurs) animal de compagnie quand vous étiez enfant? Ou est-ce que vous rêviez d’en avoir, mais ne pouviez pas ? Racontez!

Oula ! Que de bestioles m’ont entouré dans mon enfance ! Tout d’abord les chiens. Il y a eu Dora, femelle épagneul breton, j’étais tout petit, et pour être honnête, mes souvenirs avec elle sont surtout ceux que l’on m’a racontés.

Ensuite, il y a eu Taki, cocker pur race, que mon père avait récupéré quant un collègue de boulot lui a demandé s’il connaissait un vétérinaire qui voulait bien le piquer ;  il avait acheté ce chien pour combler un caprice de sa femme, mais finalement cette dernière s’était lassée de cette boule de poils exigeante ! Sont vrai nom était Taxi, parce que cela faisait marrer le connard gars de pouvoir crier son nom dans la rue, mon père a remplacé le X par un K !Pour la petite histoire, ce triste personnage est passé un jour à la maison pour donner un document à mon papa. Le chien s’est approché de lui et a levé la patte pour pisser sur les pompes vernies du monsieur ! 

Bref, Taki était mon copain, et dès que je rentrais de l’école, je courrais au jardin pour jouer avec lui. Un jour je l’ai retrouvé les 4 pattes en l’air : Crise cardiaque selon le véto, habituel chez les cockers purs race, il avait huit ans…

Ensuite est venue Wendy (en hommage Wendy Darling dans Peter Pan), la chienne au cul en fleur de lys (elle avait un pelage à dominante noir avec des taches marron clair et blanches, dont une fleur de lys placé…). Ma mère rêvait d’avoir un bouvier appenzellois, chien de berger suisse. Un jour, pendant les vacances d’été dans une ferme voisine, une portée venait d’être sevrée. Nous avons choisi un chiot, ramener en contrebande en France ; ce fut épique, à l’époque, il y avait encore un double contrôle à la frontière. Mon frère, assis devant à côté de ma mère, a caché la chienne, qui était couchée dans une boîte à chaussure, sous sa guitare qu’il avait entre les jambes. Premier contrôle des Suisses, rapide, puisque l’on sort, second des Français : 

- Avez-vous quelque chose à déclarer ?

– Oui, cartouche de cigarettes et chocolat 

- Ce sont vos enfants ? (regard soupçonneux du douanier dont les yeux allaient des papiers à nous)

– Oui

Finalement il tend les papiers, maman démarre et là on entend ouaf, ouaf et un petit chiot qui s’échappe entre les pieds du frangin !

Wendy a disparu un jour alors que nous revenions d’une fête. Le jardin était vide. On n’a jamais su si elle avait été volée ou si elle s’était échappée… À l’époque, les chiens n’étaient pas électroniquement pucés et peu tatoués.

 

Quelques mois plus tard, on l’a remplacé par Attila (en hommage au chien Suisse héros d’une BD dessiné par Derib), grand et beau cocker des lagunes, c’est-à-dire un bâtard pur race ! Un petit chiot né chez des copains de classe, un mélange de bergers allemands, de Dalmatiens et d’autres trucs indéfinissable. Il vécut 18 ans, avant que, l’arrière-train quasi paralysé,  je me résigne à le faire piquer sur le conseil du vétérinaire.

 

Mais là je n’étais déjà plus un enfant…

 

Il y a aussi eu Jujube (en hommage au chat de Gotlib), un chat noir que mon frère, alors interne en médecine, avait trouvé dans les sous-sols d’un hôpital parisien. Il cohabita avec Attila et fut un fameux chasseur de souris et de rat dont il nous débarrassa la maison.

Je vous fais grâce des hamsters et autres cochons dindes qui égayaient ma chambre, du vivarium avec triton et têtards pêché dans l’étang de Trivaux, qui ne fit pas long feu, de l’élevage d’escargots de bourgogne que j’avais installé dans le jardin.

 

Je finis mes dernières années d’enfances et d’adolescent avec un, puis deux aquarium tropical de 100 litres.

 

Voilà ma vie des animaux…

 

Quel animal cinématique ou littéraire ou télévisé, fictif ou réel, avez-vous aimé le plus ? Pourquoi ?

 

Le premier qui me vient en tête, c’est « Jojo Lapin » de la bibliothèque rose, premiers livres avec lesquels j’ai appris à lire…

Après j’étais fan des feuilletons de mon enfance avec plein de bestioles. La belle de Sébastien, le poney Poly, le lion Clarence ou la Guenon Judy de Dactari, Skyppy le kangourou ou encore Flipper le dauphin

C’était de vrai zoo, les séries pour enfant de l’époque !

 

De quels animaux avez-vous peur ?

 

Aucun, mais je me méfie des chiens errants, des vaches en randonnée quand le chemin traverse un troupeau. Je suppose que j’aurais peur si je me retrouvais nez à nez avec un lion affamé ou un ours…

 

Quelle est votre relation avec les animaux ? Les aimez-vous de loin, en avez-vous plutôt peur, les aimez-vous bien, êtes-vous allergiques à certains, les mangez-vous sans état d’âme, êtes-vous complètement gagas devant certains, les supportez-vous si nécessaire, êtes-vous prêts à dépenser tout votre argent pour ouvrir un refuge lors de votre retraite ?

 

J’aime toujours beaucoup les animaux. Actuellement nous avons un chien, un chat et des poissons ! C’est beaucoup de boulot, mais bon…

Je n’ai absolument aucun problème pour manger de la viande et si j’essaye d’en manger moins, c’est surtout pour ma santé et celui de la terre ; mais une bonne côte de bœuf… Je suis bien conscient que l’humain est omnivore, et que la viande fait partie de son alimentation.

Depuis tout petit, je sais d’où vient la viande ; je me souviens de ma grand-mère enlevant « le pyjama » du lapin prévu au prochain repas.

Je regrette en France la disparition des boucheries chevalines sous le lobbying intense de la mère Bardot ; heureusement on en trouve encore dans les restos en Suisse !

 

Après, côté refuge, heu… Comment dire… Pas chez moi…

 

Racontez une histoire drôle ou mignonne ou effrayante ou triste qui vous est arrivée avec un animal.

 

Je devais avoir 10 ans, nous recevions à la maison tous les week-ends et certaines vacances, Désiré un petit zaïrois de mon âge qui était en pension à l’année dans un internat privé à côté de chez nous et qui ne pouvait pas rentrer chez lui toutes les semaines. Dans mon souvenir d’enfant, cette pension ressemblait un peu à un petit château au milieu d’un petit parc. Le directeur était un tout petit monsieur toujours accompagné d’un impressionnant dog allemand ; sa tête devait m’arriver aux épaules !!!

Un jour que je venais chercher mon copain, j’étais rentré dans le parc quand j’ai vu le molosse me foncer dessus et avant que j’aie eu le temps de comprendre, il a posé ses pattes sur mes épaules. Bien évidemment j’ai basculé sous le poids de la bestiole ; allongé sur le sol, j’ai alors vu une longue langue venir me lécher consciencieusement le visage… Je ne sais même plus si j’ai eu le temps d’avoir peur…