Pour elle, j’aurais donné tout l’or du monde

Mais je n’ai pas tout l’or du monde

Et noire est mon âme dans mes songes dorés

Quand je rêve à ma belle adorée


Noir est cet or que je n’aurais pas

Pour couvrir ton corps d’or et de lumière

Et sans lumière, noir est ton être

À ma vue trop bien cachée


Et je rêve encore et encore de ce corps

Et je sens qui palpite ton coeur en or

Et dans tes noires pensées si ce n’est pas pour moi

Ni pour un autre, au moins que se soit pour toi


Et si l’argent ne fait pas le bonheur

Croyez-moi, l’or n’en fera pas mieux

Mais la blanche lumière de l’espoir

Saura broyer le noir du désespoir


Pour elle, je ne donnerais plus tout l’or du monde

Et mes rêves serons blanchis de leur noirceur

Je n’ai à offrir que moi et mon coeur

Et croyez-moi cela vaut tout l’or du monde


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Petit texte dans le cadres des impromptus littéraires de cette semaine dont le thème est un titre : “L’or et le noir”