Le ciel est bleu, les nuages sont roses, une brise légère aux parfums envoûtants. Les fragrances de l’amour.

Monde merveilleux, paisible et agréable.

Je me perds dans cette douce chaleur, et mes pensées n’en sont que plus sensuelles.

Ma peau frissonne encore de ces tendres caresses.

Cajolé le lingam impatient frémit au moelleux contact de ses lèvres, sursautant sous cette langue qui trop bien se délie, avant de fondre vers la nymphe promise.

Quand à mon tour je goûte ses sucs acidulés ; un plus un ne fait plus qu’un.

Réciprocité d’un plaisir explosif, exquise petite mort aguicheuse, mille étoiles dans les yeux, je me plonge dans les tiens.

Puis tout redevient calme, endormi, entends-tu les clochettes tintinnabuler ?

Le ciel est bleu, les nuages sont roses, une brise légère aux parfums envoûtants. Les fragrances de l’amour…

Encore en elle, douce chaleur de ses bras sur mon corps ; je suis bien…


— Il faut que j’y aille maintenant…


Je rouvre les yeux et devine dans l’obscurité sa belle silhouette, nue, qui se lève, ses fesses, ses seins…

Dehors il pleut, le monde, le vrai, reprend ses droits, je suis seul dans mon lit…

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Ma participation de la semaine aux Impromptus littéraires : Nous attendons vos textes disant un monde meilleur, pire ou différent de l’actuel…