Ce matin, au réveil, comme souvent, je me sentais plutôt marmotte, envie de continuer de ronfler…

Dans la vie, on me trouve comme principal défaut d’être doux comme un agneau, gentils comme… Comme quoi, tiens ? 

Bref trop gentils…

Curieux comme une fouine, cet après-midi, j’ai été à une dédicace de Raymond Depardon et de sa femme, Claudine Nougaret, à la librairie de mon quartier.

Alors qu’enfin, j’étais devant lui, et qu’après trois mots il me signe son magnifique livre, j’avais une faveur à lui demander, une chose qu’il y a encore quelque mois je n’aurais même pas osé lui faire part, un gras est arrivé !

Un drôle de phacochère, vous savez le genre certain de lui, très classe, plus importante que les autres, et que, sans un regard pour moi : il s’adressa à Raymond sur le ton confidentiel du « excusez-moi, mais la photo d’Erton Sena… »

En temps normal, j’aurais pris mes bouquins et me serais cassé discrètement, à pas de loup, pour ne pas déranger…

Là, je me suis adressé à l’importun d’un simple : « Pardon, mais je parlais avec Monsieur Depardon, et je n’avais pas fini », et j’ai embrayé « M. Depardon j’ai une faveur à vous demander… ».

Bon la faveur vous la découvrirez bientôt, quant au drôle, à ma grande surprise, il c’est retrouvé bête comme une poule devant un couteau, muet comme une carpe…

Je travaille, je travaille, et cela commence à porter ces fruits ; plus cela va, plus les facheux commence à me courir sérieusement ! ;-)

Depardon
Depardon

Depardon(292/366)

D’autre 366 à prise rapide…