Dormir dans le chagrin du vent
Et passe la tempête
De ces rafales qui entêtent
En quête d’un autre temps.
D’un coup de sirocco
L’amour en est changé
D’une bise cinglante
Qui fait froid dans le dos.
D’un mistral accablant
Attisant les brûlures
Courant d’air bienfaiteur
Emmenant mes chimères.
Dormir dans le chagrin du vent
Et lui laisser les miens
Qu’il les emporte au loin
Et qu’une brise légère efface mon sommeil.
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Petite participation aux impromptus littéraires de cette semaine :
inspirés par la 5ème strophe de la chanson “Les gares et les ports” de Léo Ferré :
“Dormir
Dans le chagrin du vent
Dormir
Jusqu’au nouveau printemps
Et dans les champs
Mettre à la voile
Et pour une fleur
Vendre une étoile
Tout simplement
Sans bouger d´un centime
Dans le carrosse de la frime”
nous vous demandons d’écrire un texte, en prose ou en vers, avec comme incipit obligatoire : “Dormir dans le chagrin du vent”.
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