Pourtant prolixe par nature, face aux éléments déchaînés, mon camarade de boulot avait perdu de sa faconde. Il faut dire que si au réveil il ne nous restait plus que quatre cents kilomètres à faire pour rejoindre Hambourg, c’était sans compter sur la neige qui tombait dru à Duisburg et les dix centimètres déjà accumulés dans la nuit !
Pour arranger le tout, notre belle camionnette est une propulsion bien chargée.
Entre bouchons, verglas routes glissantes, il ne nous faudra pas loin de deux heures pour faire les vingt-cinq premiers kilomètres, avant que la route ne se dégage ; et que la parole lui revienne…
(006/366)
Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes
4 réactions
1 De mirovinben - 09/02/2013, 07:07
Ainsi tu as trouvé le bouton pour bloquer sa faconde. Avec la complicité des éléments. Complicité pas acquise définitivement hélas. Hélas ?
2 De Gilsoub - 09/02/2013, 21:17
@Mirovonben : Il faut bien avouer qu'il était aussi un peu mon patron, donc plus angoissé que moi de ne pas arriver sur le lieu de la prestation
3 De krn - 12/02/2013, 01:57
Une route que je connais bien,pour l'avoir empruntée toutes les semaines pendant presque dix ans et avoir tellement galéré dans les bouchons de Hambourg que j'avais inventé le mot Hambourbé.
4 De Gilsoub - 12/02/2013, 16:46
@KRN : ah oui, c'est à peu pret cela, surtout avec la neige