En sortant d’« Anna » au théâtre du rond-point, j’étais content de ma soirée.

Le spectacle, déroutant pour certains, était juste déjanté comme je l’aime, dans la droite ligne des œuvres Gainsbourienne, des délires psychédéliques très années soixante et 70 ; le tout remis au goût du jour avec force effet vidéo et scénique simple, mais efficace. J’irais même jusqu’à dire que la mise en scène avait un petit côté inspiré par Jean-Christophe Averty.


Cécile de France est juste parfait dans le rôle d’Anna, la musique est live, les comédiens très bons…


Nous devisions donc de ce spectacle, des spectateurs qui ont fui avant la fin, du jeu d’acteur, quand devant nous un monsieur pas content accaganait[1] quelqu’un par l’intermédiaire de son téléphone. Nous ne savions pas de quoi il retournait, mais sa colère était tellement grande que le monde autour de lui n’existait plus ; malgré la circulation, je pense que de l’autre côté des Champs-Élysées on devait l’entendre. Quoi qu’il en soit, je n’aurais pas aimé être l’objet de son courroux !

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Note

[1] Accagner : poursuivre quelqu’un en l’injuriant ; aboyer après lui comme font les chiens.