Celui que j’écoute ce soir a certainement dû se faire traiter de crapoussine [1] ou autre joyeuseté par quelques vils moqueur ne s’arrêtant qu’aux apparences.
La preuve, s’il en fallait une, que l’enveloppe humaine n’a rien à voir avec ce qui l’habite !
J’ai un souvenir ému de cette soirée qui lui était consacré au palais des sports, j’avais gagné les places sur Fip, quatre heures de musique avec le maestro Michel Petruccianni…
Du pur Bonheur…
(247/366)
Note
[1] Crapoussine : Personne petite, grosse et mal faite.
3 réactions
1 De Niou - 09/10/2013, 11:08
Excellent ! C'était un grand bonhomme, passionné, "habité", comme tu l'écris, par le jazz. Il avait l'art d'improviser, de trouver l'accord parfait, de chercher la bonne harmonie, de transmettre l'émotion juste au moment adéquat.
Mon souvenir de lui est au Théâtre des Champs-Elysées, il y a très longtemps, c'était ma première fois avec Michel Petrucciani. Pourtant j'y allais à reculons à ce récital, déjà parce que je pensais m'y ennuyer et surtout parce que c'était une obligation familiale. A cette époque j'étais plutôt branchée Pop anglo-saxonne que jazz, normal à 22 ans.
Il s'avère que pendant deux heures, passées trop vite, j'étais sur une autre planète. In a sentimental mood, ce soir là, a été mon morceau préféré.
2 De Cristophe - 09/10/2013, 12:24
Je me suis régalé en sirotant ce château-Petrucciani millésimé.
3 De Gilsoub - 09/10/2013, 22:27
@Niou : Comme quoi, finalement certaine obligation familiale ne sont pas si mauvaise
@Cristophe : Et c'est offert avec plaisir