C’est une vieille boîte à gâteau, l’une de celle en ferraille, récupérée, que maman recevait chaque année de sa sœur ou de sa mère avec dedans des biscuits de Noël qu’elles faisaient exprès pour nous.

J’en avais fait mon coffre à secret à une époque où ne restaient bien souvent des amours de vacances qu’une adresse postale. Ni Facebook, ni mél, encore moins de SMS. C’était un siècle où l’on rougissait quand, au retour de l’école maman vous disait un petit sourire au coin : « Il y a du courrier pour toi » en vous tendant une enveloppe qui ne laissait aucun doute quand à son contenu.

Ma boîte à nostalgie c’est donc rempli au fils des années de ces courriers amoureux tout autant que ceux amicaux, des cartes de vacances, quelque faire part, et surtout beaucoup de souvenirs.

En vieux con que je peux être, Je regrette un peu cette époque où les échanges épistolaires étaient chose évidente.

Qui, de nos jours, garde trace des SMS ou des mails d’amours autant que d’amitié ?

Conséquence de se billet, voilà que je replonge, sourire en coin, quelque décennie en arrière en compagnie de Valérie, Isabelle, Anne, Françoise, Laurent, Nicolas, Éric et tant d’autres…

Certain n’aime pas ces immersions en pays nostalgie, moi j’adore, souvenir n’est pas tristesse, c’est juste un bout de vie passé, un espace temps défini ; l’essentiel étant de ne pas oublier le présent…

Je vous laisse, je crois que ce soir je ne suis pas couché !

Ce mois-çi : Juliette ; la chanson du jour : La boite en fer blanc.

La boite à souvenir

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