« Jules et Jim » fait partie de mes livres de chevet depuis ce jour de l’adolescence où je l’ai découvert.
Il faut vous expliquer que c’est une époque où, moi et un de mes condisciples, essayâmes chacun de conquérir le cœur de la même fille. Je trouvais donc que cette aventure avait de bon côté, comment dire, pratique.
J’en abandonnais vite l’idée à cause d’un obstacle important, le double amour de la belle n’était imaginable que par l’immense amitié que ses deux prétendants se vouaient.
Et là, la jalousie, fleuron de la nature humaine reprit le dessus devant ce grand cancrelat, blond et sportif qui se voulait mon rival !

Il y a peu je l’ai relu quand j’ai appris qu’il s’agissait d’une histoire vraie dont Stéphane Hessel était le rejeton de deux des protagonistes ; voilà qui donnait un peu de sel à cette intrigue, c’était donc possible !
J’aime toujours autant ce style sans fioriture, clair, concis, sans mot inutile, pas comme le mien quoi !

Pour la petite anecdote, la garce du début en choisit un troisième qui avait l’avantage d’être doté d’une 125 Honda. Pour le coup mon orange Motobécane et le 103 SP de mon rival ne faisaient de toute façon pas le poids !
On ne parlera jamais assez de l’importance du deux-roues dans l’histoire de la conquête féminine !

Et en cadeau la belle Jeanne Moreau dans le film de Truffaut…



Ce mois-çi : Dalida ; la chanson du jour : Elle, lui et l’autre.

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