Vaste question depuis que le monde tourne, à quoi donc peut bien servir l’amour ?

Peut-être juste à faire avancer les humains dans leur vie ! L’amour, cela sert à être bien, du moins normalement…

Cela sert aussi à faire de jolies choses pour les autres, pour les siens et par ricochet, pour soi-même…

C’est une de ces très grandes histoires d’amour qui est conté dans ce très beau livre de Fulvio Ervas « N’aie pas peur si je t’enlace » aux éditions Liana Levi Piccolo.


Andreas a été diagnostiqué autiste à l’âge de 3 ans, ses parents le décrivent comme un ouragan imprévisible qui marche sur la pointe des pieds, range les objets dans un ordre précis qui n’appartient qu’à lui et surtout à un besoin irrépressible de prendre les gens dans ces bras et de leur toucher le ventre. Son moyen de communiquer avec les inconnus puisqu’il ne parle pas ou très difficilement ; ses parent lui feront même des tee-shirts avec marqué dessus « N’aie pas peur si je t’enlace » …

C’est également la chronique d’un père qui décide, contre tous les avis médicaux du moment, d’offrir à son fils autiste, pour ses 18 ans, un grand Road Trip en Harley Davidson à travers les états unis ; pris par leurs aventures ils poursuivront en Amérique latine. Au final ils auront parcouru 38 000 kilomètres d’un périple palpitants, parfois difficile, souvent étonnant où la maladie d’Andréas se révélera être un vecteur de rapprochement avec les gens rencontrés.

Écrit avec beaucoup d’humour, ce récit véridique est une grande histoire d’amour entre un papa et son gamin ; c’est aussi un coup de projecteur sur la réalité de l’autisme trop communément réduit dans les médias au seul Asperger.

Un vrai plaisir de lecture, que je ne saurais que trop vous conseiller.


Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : À quoi ça sert, l’amour ?

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