C’est triste une fille de joie, drôle de paradoxe.

Dans ma vie de mâle, jamais je n’ai cédé à la moindre tentation d’assouvir une envie pressante avec une de ces dames.

Attention ce n’est pas du mépris de ma part, plutôt une non-excitation due à un sentiment de honte qui me coupe tout désir d’utiliser ce genre de service venant de fille dont je sais que, la plupart du temps, elles agissent sous la contrainte de beau salopard !

Il n’y a pas de sot métier, si j’étais sûr qu’il s’agisse d’un travail librement consentie et pleinement assumée, je dirais pourquoi pas ; dans la série des boulots difficiles et éreintants moralement, cela ne doit pas être pire que de passer 8 heures à la chaîne dans une usine ou à la caisse d’un supermarché !

Dans mes vieux fantasmes inassouvis (et qui ne seront certainement jamais assouvis !) il y a l’image d’Épinal du bordel des Années folles, un peu luxueux, tous de rouge et de velours vêtus, complètement Bisounours, où, une coupe de champagnes à la main je choisirais une des filles à la beauté incendiaire que me présenterait la mère maquerelle. Bien sûr rien ne serait cynique, encore moins glauque, la belle prendrait son pied et moi encore plus puisqu’elle saurait y faire…

C’est toute la force d’un fantasme que de cacher la réalité des choses pour ne garder que le beau et sympathique…

No comment

Ce mois-çi : Barbara ; la chanson du jour : La complainte des filles de joie.

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