Je m’en souviens comme si c’était hier, 7 ans, peut-être 8, on était dans la même classe, on partageait le même pupitre. J’étais amoureux d’elle, mais elle ne l’a jamais su ; on était bon ami.

Je me souviens de son prénom, Céline ; celui-là, il sonne toujours doux à mes oreilles…

Son nom aussi, mais je ne l’écrirais pas ici. Un jour j’ai regardé sur internet, je ne sais pas si c’est elle, mais cela pourrait correspondre à quelques détails près ; même sur les photos il me semble que… Mais en fait je crois que je serais bien incapable de la reconnaître si je la croisais dans la rue.

Si c’est le cas, elle a bien réussi et à un poste important dans une grosse boîte française.

 

Je lui donnais des coups de pied sous la table. Je ne m’en rappelais plus, c’est elle qui m’a raconté cela quelques années plus tard quand le hasard nous a remis face à face lors de l’oral d’Allemand du Bac. Elle passait juste après moi. C’est elle qui m’avait reconnu, moi je n’ai jamais été physionomiste…

Dommage, à l’époque on ne pouvait pas demander son 06 à une fille ou d’être amis sur Facebook…

Après l’épreuve on était allé boire un café, on a rigolé, et puis chacun est reparti de son côté, comme si naturellement on allait se revoir demain…

C’était en 83, ou 84, je ne sais plus bien…

 

Peu de temps après ces retrouvailles impromptues, une autre Céline compta beaucoup dans ma vie, mais cela, je vous l’ai déjà raconté…

 

J’avais 7 ans et c’est la première fois que je m’intéressais à une fille !

 

Ce mois-çi : Georges Brassens ; la chanson du jour : La premiére fille.

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