Si, curieux, vous allez voir mes carnets, cahiers et autres pages électroniques, vous en trouverez, phrases, vers, jetés là par le hasard, comme un goût d’inachevé, juste parce que j’aimais, parce que je n’ai pas trouvé une suite, juste parce que c’est ma vie, belle ou triste, selon les jours, juste parce qu’il fallait que je les mette en mots…

Et puis certains, finis trouvent une place ici, sur ce blogue…

Vous les trouverez sous le tag Poème (et ici pour l’ancien blogue...)

En les relisant, j’en ai redécouvert, trouvé d’autres mauvais et quelques-uns dont je suis assez fier… que voulez-vous…

 

Fragment de poèmes : 

 

Le monde se lève

sur un ciel en verve.

Peuple des hommes

depuis Ève et sa pomme

le monde se lève

sur des nouvelles brèves.

 

 

 

Je voudrais tout dire

Puis ne plus rien dire

Pour laisser aux mots

Cette force qui tantôt

Dévastatrice dangereuse

Tantôt bienheureuse,

Permets de se croire puissant

En restant impuissant

Face aux mots des autres

 

 

Une petite fille dans les bras de sa mère

Une petite vie qui découvre la terre

Et un petit sourire sur des yeux grands ouverts

Une petite main dans les mains de son père

 

Rêve porno

En bon phallo

De trompe salopes

En trompe de Fallope

Faites l’amour au téléphone

C’est deux cents balles pour Simone

Mais attention seulement un quart d’heure

Pour finir votre labeur

Et priver ainsi bobonne 

D’un peu de vos hormones

 

Dormir dans le chagrin du vent

Et lui laisser les miens

Qu’il les emporte au loin

Et qu’une brise légère efface mon sommeil.

 

 

 

Un seul regard d’elle

Ravive ma chandelle

Que de douces caresses

Mènent à l’allégresse

 

 

 

Vous souffrirez Madame, qu’en de rares solitaires soirées

Plus qu’une autre passante, mon esprit affamé en appelle à vous, 

Gourgandine éphémère de mes rêves délétères

 

 

Madame, au risque de l’offense, je dois vous avouer que vous me ferez bander

 

Jalouse aspic

Amante épique

Morsure sadique

Là y a un hic

 

M’en voudrez-vous, Madame, si je vous conte un monde

Où vous fûtes encore mienne et vos fesses bien rondes

Quel cul ! Ô, mais quel cul ! S’écrie le grand illustre

D’un délire érotique, de mes rêves les plus rustres

 

 

 

 

Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : Fragments de poèmes.

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