Si, curieux, vous allez voir mes carnets, cahiers et autres pages électroniques, vous en trouverez, phrases, vers, jetés là par le hasard, comme un goût d’inachevé, juste parce que j’aimais, parce que je n’ai pas trouvé une suite, juste parce que c’est ma vie, belle ou triste, selon les jours, juste parce qu’il fallait que je les mette en mots…
Et puis certains, finis trouvent une place ici, sur ce blogue…
Vous les trouverez sous le tag Poème (et ici pour l’ancien blogue...)
En les relisant, j’en ai redécouvert, trouvé d’autres mauvais et quelques-uns dont je suis assez fier… que voulez-vous…
Fragment de poèmes :
Le monde se lève
sur un ciel en verve.
Peuple des hommes
depuis Ève et sa pomme
le monde se lève
sur des nouvelles brèves.
Je voudrais tout dire
Puis ne plus rien dire
Pour laisser aux mots
Cette force qui tantôt
Dévastatrice dangereuse
Tantôt bienheureuse,
Permets de se croire puissant
En restant impuissant
Face aux mots des autres
Une petite fille dans les bras de sa mère
Une petite vie qui découvre la terre
Et un petit sourire sur des yeux grands ouverts
Une petite main dans les mains de son père
Rêve porno
En bon phallo
De trompe salopes
En trompe de Fallope
Faites l’amour au téléphone
C’est deux cents balles pour Simone
Mais attention seulement un quart d’heure
Pour finir votre labeur
Et priver ainsi bobonne
D’un peu de vos hormones
Dormir dans le chagrin du vent
Et lui laisser les miens
Qu’il les emporte au loin
Et qu’une brise légère efface mon sommeil.
Un seul regard d’elle
Ravive ma chandelle
Que de douces caresses
Mènent à l’allégresse
Vous souffrirez Madame, qu’en de rares solitaires soirées
Plus qu’une autre passante, mon esprit affamé en appelle à vous,
Gourgandine éphémère de mes rêves délétères
Madame, au risque de l’offense, je dois vous avouer que vous me ferez bander
Jalouse aspic
Amante épique
Morsure sadique
Là y a un hic
M’en voudrez-vous, Madame, si je vous conte un monde
Où vous fûtes encore mienne et vos fesses bien rondes
Quel cul ! Ô, mais quel cul ! S’écrie le grand illustre
D’un délire érotique, de mes rêves les plus rustres
Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : Fragments de poèmes.
(376/397)
3 réactions
1 De B r u m e - 15/02/2015, 07:55
tu as un joli talent ! quelques férocités mais aussi du coeur et de la douceur ! j’aime ! bisous de dimanche ;o)
2 De mimireliton - 15/02/2015, 08:35
Tu peux être fier…..ils ne sont pas si nombreux les poètes et troubadours en ces temps troublés…..et tes quelques vers font du bien…
3 De Gilsoub - 15/02/2015, 15:41
@Brume : Rhooo Merci
@Mimirliton : Merci, bon, je ne suis pas verlaine non plus mais cela fait plaisir