Un autre clown dont j’aurais pu vous parler et que j’adore, j’ai nommé Pierre Richard. Ce type est un bonheur à lui seul, ses films un antidépresseur non remboursé par la Sécurité sociale. À acteur comique, il préfère le titre d’acteur burlesque.

 

Dans son livre « Je ne sais rien, mais je dirais tout », en collaboration avec Jéremy Imbert, il se raconte de manière assez intime. Ses envies de comédie, ses rages et ses combats. Les messages qu’il a voulu faire passer par le rire dans les longs-métrages tournés comme réalisateur ou comédien.

Bien écrit, sous forme de dialogue avec son biographe, voilà un ouvrage réjouissant et léger, qui va très bien à des vacances sans prise de tête.

L’histoire d’une vie où il ne regrette rien…

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4e de couverture :

 

 Et la voilà, l’étoile qui me guide en toutes circonstances : le rêve. Pour moi, la vie est un gros gâteau, avec des tranches de réalité et des tranches de rêve. Ce sont ces dernières que j’avale avec le plus d’appétit, et ça depuis l’enfance. Bien sûr, au fil des temps, j’ai abandonné l’idée d’être Tarzan ou Geronimo, et après quelques années de latence, j’ai trouvé, comme je te l’ai dit, après avoir découvert Danny Kaye, le « truc » : devenir acteur. Ainsi, je pouvais continuer à poursuivre mes rêves d’enfance, jouer à être un autre. Vivre mille aventures à travers les personnages que j’interprétais. Je suis devenu publiciste, avocat, éducateur social, psychanalyste, mais à ma façon. Seulement voilà, être comédien, c’est quoi ? Donner vie à des personnages que vous n’êtes pas, avec le plus de réalisme possible, de vérité surtout. Et paradoxalement, c’est toujours moi qu’on retrouve derrière ces personnages et non le contraire. C’est peut-être pourquoi j’ai toujours douté d’être un comédien. C’était toujours moi, confronté à des situations comiques : distrait, inadapté, malchanceux, timide.  (Pierre Richard)