En bon parpaillot qui ce respect, je l’avoue, j’ai eu ma période bouffeur de curé.

Il faut dire que tout gamin je ne comprenais pas le catéchisme de mes copains catho qui les obligeait à se flageller moralement, à aller se confesser, à raconter à un vieux décrépit en soutane que l’on a eu des pensées impures que l’on s’est touchée ; voire embrassée une fille ou voler 3 bonbons chez le boulanger du coin ; alors que le mien, distillé par le pasteur de ma paroisse (déjà il était marié lui !) m’expliquait que j’étais maître de moi et que ma conscience, ma morale m’appartenaient, à moi de faire avec pour rester dans les pas du seigneur.

Bref, tout gamin, d’un côté, celui de mes potes papistes l’on me présentait un Dieu mesquin, des fois méchant, qu’il fallait craindre alors que mon éducation dite réformée me le montrât plutôt comme compréhensif, bon et juste, qu’il fallait simplement aimer…

D’un côté la peur, de l’autre l’espérance, l’envie d’aller de l’avant…

 

Plus tard je suis tombé des nues, quand on m’a expliqué sérieusement que le protestantisme était la définition même du rigorisme de la pire espèce ; comme quoi nulle n’est à l’abri de la caricature due à l’attitude de certains  et surtout de toutes les formes de radicalismes et d’extrémisme, quel qu’il soit, à combattre toujours…

 

Henry Tachan, toute ma jeunesse :-)

 

_ _
Le mot du jour : Soutane
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques