Un petit livre sympathique à lire sur la plage cet été, ou à l’ombre d’un arbre, ou à tout autre endroit qui vous conviendra. 

Ceux qui me suivent depuis longtemps connaissent mon amour pour le désert, les touaregs, le peuple des sables.

Ce «Les voyageurs de l’aube» de Henri Gouguaud est une sorte de conte oriental, ou plutôt une succession de petit conte formant une belle histoire de voyageur.

Quelques parts dans l’oued il y a une bâtisse, habitée par Nathan, une sortent de gardien de la piste. C’est ici que se retrouvent, venus d’horizon différent, ceux qui veulent attraper la prochaine caravane chameliers… 

Des fois, cette dernière se fait attendre, c’est alors l’occasion pour chacun, au coin du feu ou à l’ombre d’un rare palmier, de raconter sa vie, son histoire, les malheurs et les bonheurs…

Les chemins des uns qui croisent ceux des autres…

Un livre touchant et sympathique ; j’y ai retrouvé les odeurs de mon désert, l’amitié des touaregs et ce truc indéfinissable qui fait que l’on tombe amoureux de ces immensités sableuses…

 

4° de couverture :

 

Dans un modeste ermitage au coeur du désert égyptien, Nathan, un vieux Copte, attend la mort avec sérénité. Et c’est la vie frappe à sa porte : venus de Bagdad, d’Ispahan, de Constantinople, de Jérusalem, des visiteurs font halte chez lui, en attendant de poursuivre leur chemin à bord d’une caravane partie, elle, de Samarcande. Mais, tel un mirage, la caravane n’arrive pas… Durant dix jours, Adour, l’ancien joueur de luth arménien, Hilarion, le moine-soldat grec, Zahra, qui attend la naissance de son enfant, et Madjid, le serviteur en fuite, vont tour à tour raconter leur histoire et leurs tribulations.

Ce sont ces récits, pleins d’espoir, de terreur, de drames et de joies qui dessinent les arabesques à la fois insensées et lumineuses de notre propre condition humaine. Le talent de conteur d’Henri Gougaud donne à cette fresque d’un Orient disparu le charme d’un rêve et la sagesse d’une fable où l’amour, le temps, la vie, la mort, la fraternité, la religion se répondent comme par enchantement.

pho1600168jpg.jpg
 

La page 90 :

pho1600283.jpg