Gilsoub (qui aime bien que j’écrive sur ces photos) m’a gentiment offert de venir écrire ici de temps en temps si le cœur m’en dit. (Et le cœur m’en dit long ces jours-ci). Cette photo-ci est de moi, mais il a dût faire la même (en mieux), puisque nous étions ensemble ce soir là, dans son cher pays de l’enfance. Ce texte là est un cadeau pour le remercier de m’ouvrir cette porte là… aussi…

WP_20160718_21_56_13_Pro.jpg

Il y a des promenades qui nous emmènent là ou on ne s’attend pas.
Nous en avons fait beaucoup de ces ballades au couché du soleil, cette semaine là.
Marcher, parler, contempler, écouter, sourire
Prendre le bras de l’autre dans un élan spontané
Le lâcher dans une pudeur soudaine
Pas à pas, mot à mot
Apprivoiser l’espace qui sépare deux amis de deux amoureux.

Me surprendre à être troublée
Te surprendre à me regarder
Que de délicieux instants partagés
Avant que ne vienne le premier baiser
Mais celui là, tu l’as déjà raconté
Tout ces chemins qui nous ont guidé
Qui avec patience
Qui avec science
Nous ont mené par le bout du nez
A nous embrasser

Le temps connait son affaire
Le temps ne compte pas
Il conte
L’histoire d’un homme et d’une femme
Qui ont pris le temps pour allié
Qui ont pris leur temps pour s’aimer
Notre histoire douce et pleine de beauté
Et cette phrase du poète
Qui ne quitte pas ma tête
Ici, tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe, calme et volupté…