Toujours plus haut, profitant d’une accalmie automnale côté météo, j’ai emmené mes deux amours, la petite et la grande, jeter un œil aux toits de Paris.

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La plus belle vue du ciel de la capitale, vous l’aurez ici, de ce ballon captif situé en bord de Seine dans le parc Andrée Citroën. 

 

Son unique défaut ? Ses envols dépendent des aléas du temps qu’il fait, et notamment du vent. 

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En ce lundi, quelques rafales plus fortes que d’autres n’ont pas empêché l’ascension de l’aéronef, mais en limitait le nombre de passagers à 10 aux lieux des 30 habituels ; seuls quelques gros nuages gris le maintenaient au sol le temps qu’ils passent.

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Vous aurez de là-haut une vision à 360°, pourrez circuler autour de la nacelle tout en goûtant à cette sensation étrange et si agréable de voler.

 

C’est amusant comme les hasards de la vie sèment par période, des indices étonnamment concordants. Il y a quelques jours, je retrouvais dans les archives de maman deux des multiples cartes de vœux que mon « Oncle Charles » envoyait chaque année. Il était entre autres un des spécialistes français du vol en ballon. Je l’ai peu côtoyé, mais la légende familiale à fait beaucoup dans mon imaginaire d’alors et je rêvais qu’il m’invite un jour à bord ; malheureusement, du temps où il volait encore, j’étais trop jeune.

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Il y a peu, un homme fit un vol en Afrique du Sud, accroché à une grappe de ballon. Voilà qui me rappelait mon « Tonton Audouin » que je connaissais bien mieux puisque je ne passais pas mal de vacances avec ses enfants, mes cousin(e)s. 

Il était le fils de l’Oncle Charles, et les chiens ne faisant pas des chats, il était lui aussi scientifique passionné et déjanté !

Astronome reconnu, il fut le premier en 1959 à voler dans la stratosphère (14000 m !), dans une capsule étanche accrochée à une grappe de ballon, tout ça pour étudier d’éventuelle vapeur d’eau sur la lune !

 

Et encore une brique à la légende familiale qui a titillé mon imaginaire au point que plus âgé, je me suis essayé au parapente et au deltaplane, j’ai tâté de l’ULM, fait mon baptême de planeur, sauté en parachute (et également à l’élastique) et pris une multitude d’avions, petit ou grand, et même un hydravion !

 

Mais, mis à part ce captif parisien, jamais de ballon, ou plutôt, de nos jours de montgolfière. J’en ai vu passer pas mal dans le ciel, dont une fois dans les années 80, plus d’une dizaine au-dessus de Paris (ce devait être un festival, je suppose), mais jamais je ne suis monté dedans. 

Mon rêve serait bien entendu de voler au-dessus de la baie du mont Saint Michel, comme j’en ai encore observé cet été. J’avais une fois contacté un aéronaute du coin, mais cela n’a pas pu se faire à cette époque pour des raisons météorologiques.

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Il m’avait conseillé de le rappeler en hivers, m’expliquant que pour un photographe, en décembre notamment, les lumières étaient les plus belles. Mais voilà, il faut être réactif, jusqu’au dernier moment il ne peut assurer que le vol aura bien lieu ; moi j’habite loin, au moins 4 heures de route. Difficile de s’organiser…

 

Un jour peut être…

 

Mais bon, je digresse, alors si un jour vous voulez une magnifique vue de Paris, pas chers, faciles, sans trop de queues (un peu quand même !), n’hésitez pas à tester le ballon du parc André Citroën.

D’ailleur, la merveille a dit que c’était le plus beau jour de sa vie ; un de plus…