C’est rare, mais ils m’arrivent d’aller à des concerts sans en savoir plus que cela sur le répertoire de l’artiste.

Il y a quelque mois, quand mon frère m’a demandé :  « il y a Julien Doré à l’Olympia, ça te dit ? », j’avoue avoir répondu un « oui, pourquoi pas… » sans grande conviction, mais teinté de curiosité pour l’homme.

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Le peu que je connaissais de lui ne me déplaisait pas.

Bien sûr sa fameuse reprise de « Lolita » qui avait fait le buzz à l’époque du télécrochet qu’il avait gagné, pleine d’originalité et d’une sorte de folie artistique si rare que l’on sentait poindre.

Un grain de voix au velouté pas désagréable, un personnage qui transpire la sympathie et un showman gentiment déjanté lors des quelques interventions télévisées vues et bien sûr le fait qu’il soit auteur-compositeur, bref ce qui semble être un artiste complet.

 

Je l’avoue, après avoir eu un peu peur au début, j’ai été bluffé par le show.

 

Déjà le gars qui vient sur scène pour présenter sa première partie, sans chichi, dans le décor de son spectacle, sans entracte pour faire la transition, puis s’efface le temps des 3 chansons de sa protégée, Céline pour aujourd’hui, ce n’est pas banal.

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Oui, parce que tous les soirs de la tournée c’est différent, chacun sa chance,  à la suite d’un casting qu’il a fait sur son site.

J’aime bien la démarche !

 

En ce qui me concerne, je n’ai pas été conquis par Céline, mais se retrouver devant 2000 personnes à l’Olympia quand, selon ses dires, elle joue d’habitude dans le métro, cela doit être une sacrée expérience pour elle.

 

Mais revenons à Julien Doré. Il réapparaît discrètement sur scène, ou plutôt le salon puisque c’est à quoi ressemble le décor, à la fin du troisième morceau, fait applaudir la dame avant qu’elle ne sorte et va s’asseoir dans un coin, prend une guitare pour une première chanson en solo, puis une deuxième, puis une troisième mais au piano…

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Ah oui, je ne savais pas, sur cette tournée qu’il a voulue intimiste, comme il nous l’a expliqué, pour redonner la première place aux textes et aux mélodies ; et dire que l’on m’avait vanté le côté « show de folie » de ses concerts.

C’est là que j’ai eu peur de m’emmerder, un gars juste avec ses guitares, et puis non, d’abord il alterne avec le piano et le banjo, et puis tranquillement il nous amène dans son monde, en interaction permanente avec son public ; avec cette sensation étrange pour moi de découvrir des chansons que la plupart des spectateurs connaissent  par cœur et reprennent régulièrement en chœur…

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Et puis le monsieur, il ne cause pas mal aussi entre deux morceaux, il a de l’humour, pas mal d’autodérision, bref, on le verrait bien dans la catégorie « bon copain ».

 

Et si je vous dis qu’il y a même un panda en guest star ?

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Voilà, c’était une agréable soirée, une très belle découverte, désormais, je vais suivre d’un peu plus près le bonhomme !

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