C’est rare, mais il y a des lettres recommandées qui font plaisir ! Samedi nous étions 3, la Merveille, l’Amoureuse et moi, à aller chercher la nôtre !

Nonobstant une année de perdu pour cause de disparition de dossier, le 3 octobre dernier, nous étions convoqués au tribunal pour le jugement, le 7 novembre, la décision était rendue et, samedi, nous avons reçu la notification ; un beau cadeau de Noël avant l’heure, juste avant que la Merveille ne fête sa majorité ce mercredi !

Maintenant, je peux dire « ma fille »  sans mentir, même si je sais que, pour elle, je reste son beau-père ; et c’est bien normal !

Bien que tout cela soit d’abord administratif, pour la protéger, notamment en ce qui concerne l’héritage, au final, c’est l’émotion qui prévaut, larmichette à l’appui.

La Merveille avait 5 ans lorsque son papa est décédé, emporté par ce putain de crabe. Elle en avait 9 quand je suis rentré dans sa vie.

Un an après, un dimanche matin d’octobre, elle m’a demandé si je voulais bien être son beau-père ; émotion quand tu nous tiens !

Bien que le chemin de l’apprivoisement mutuel n’ait pas toujours été facile, il n’a jamais été, pour autant, insurmontable !

Photo ©Franck Paul
Photo ©Franck Paul

Aujourd’hui, entre nous, c’est confiance et complicité joyeuse. L’Amoureuse y est aussi pour beaucoup, elle m’a laissé prendre ma place, celle d’un parent et non pas juste celle d’un conjoint. Elle a grandement contribué à la création de ce lien entre la Merveille et moi.

 

Je ne suis pas un immense fan de Vianney, mais je dois bien avouer que sa chanson « Beau-Papa » m’a beaucoup touché, j’aurais presque pu dire qu’elle a été écrite pour nous.

 

« J’avais pas prévu d’un jour adopter

En vérité nue, c’est toi qui l’as fait

Y’a pas que les gènes qui font les familles

Du moment qu’on s’aime »

 

Sur ce, Bonne Fête de fin d’année à tous…