Défilé...

Il ne savait faire de choix, chaque année c’était pareil. On lui présenta d’abord Olga, une grande et plantureuse Russe, blonde aux yeux bleus, son déhanché était exceptionnel, une petite culotte blanche avec juste ce qu’il fallait de dentelle autour, le soutien-gorge assorti mettant bien en valeur une généreuse poitrine que l’on rêverait de prendre à pleine main. Elle se planta devant lui, le regard en invite lubrique. Mais déjà la belle s’en allait, lui montrant un cul qui n’avait rien à envier au reste. 

La brune qui suivait ne manquait pas de chien, des yeux noirs légèrement plissés, une longue chevelure ondulée tombant sur ses épaules, une gorge menue dont les pointes excitées faisaient frémir à chaque pas cette affriolante nuisette en résille, les hanches parfaites ceintes de la fine cordelette d’un string noir finissant dans le prometteur sillon d’une aguichante paire de fesses où l’on devait se sentir bien. Alors qu’il en imaginait toute la douceur, elle apparut, en clou du spectacle.

Grande rousse aux yeux verts, des taches de rousseur sur le nez, une bouche pulpeuse dans laquelle il se voyait déjà glisser avec volupté. Elle se planta au milieu du podium, le toisant, lui et les quelques autres pédants présents. 

D’un geste souple, elle tira sur la cordelette qui maintenait fermée sa robe de soie rouge qu’elle laissa choir à même le sol, révélant un corps juste superbe. Une peau très blanche sur laquelle contrastaient deux balconnets vifs bordeaux, laissant libres deux magnifiques tétons turgescents et leurs larges auréoles qui n’attendaient que sa langue pour exploser. Il rêvait déjà de jouir entre ses deux seins au galbe avantageux. 

Son ventre ferme, et son petit nombril étaient un appel aux caresses, un peu plus bas, ce minuscule bout de tissu transparent ne laissait rien échapper d’un sexe parfaitement glabre. Il savait que là se cachait un diablotin qui ne demandait qu’à sortir de sa boite à la moindre sollicitation buccale ou manuelle…

Pierre en avait assez vu, ce serait elle qui accompagnerait ses rêves solitaires jusqu’aux défilés de l’année prochaine. 

Il s’enferma dans les toilettes et il ferma les yeux : elle était là, nue devant lui, elle prit son sexe dans sa main et commença à le branler. Il jouit. Avec un sourire ,elle regardait le liquide blanc se répandre sur ses doigts… 

Les répétitions se terminaient. Il n’avait pas fini sa ronde…

Commentaires

1. Le jeudi, octobre 4 2012, 00:19 par lilou la teigne

j'aime beaucoup l'érotisme de vos textes.

merci

2. Le vendredi, octobre 5 2012, 16:06 par Gilsoub

@Lilou: Merci, cela me fais très plaisir :-)

3. Le dimanche, janvier 13 2013, 19:50 par Pastelle

Et voili je suis contaminée.
Je vois une robe rouge et je pense à toi.
C'est ici :
http://aureliesland.hautetfort.com/...

4. Le dimanche, janvier 13 2013, 21:49 par Gilsoub

@Pastelle : hihihi, et puis avec Fanny Ardant dans la robe, tu peux être certain que je craque immédiatement ;-)

5. Le dimanche, janvier 13 2013, 22:57 par Pastelle

Je me permets de te signaler que lorsqu'on clique sur le lien que tu laisses on tombe parfois sur "Vous n'avez rien à faire ICI, désolé mais c'est privé...", et c'est pas cool. C'est le cas chez Aurélie, mais c'est arrivé chez moi aussi. Exprès, pas exprès ? En tout cas je te le signale. :)

6. Le dimanche, janvier 13 2013, 23:08 par Gilsoub

ah merde, le "/blog/" de la fin de l'adresse à sauté ! du coup...
bon faudra que je fasse gaffe la prochaine fois...
Merci d'avoir prévenu !

7. Le mardi, janvier 7 2014, 15:33 par Louisianne

J'adore ces textes ! Mais maintenant je risque d'y penser quand je mets une robe rouge ! Ou que j'en parle dans mon blog ! Hihi !

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